L’émission de rencontres amoureuses revient ce lundi soir pour la 5e saison
C’est une expérience clinique auxquels vont encore se livrer les célibataires de « Mariés au premier regard » sur M6. Ils sont 14, 7 femmes, 7 hommes, à la recherche du grand amour. Deux psychologues les accompagnent dans cette aventure, dont Estelle Dossin : » « Nous faisons passer des examens et des tests de comptabilité aux candidats et si les résultats sont probants, les célibataires compatibles se rencontrent le jour de leur mariage. » Libres à eux de dire « oui » ou « non » devant Monsieur le Maire. « Les jeunes gens qui participent à l’émission sont souvent dans un schéma de répétition qui font qu’ils n’arrivent pas à tenir une relation ou même à faire de rencontres. Je pense que l’hyper fantasme de l’autre et de la relation idéale est voué à l’échec. J’appelle cela de l’auto sabotage : si vous cherchez toujours le mieux, il y a de fortes chances que vous vous mettiez des bâtons dans les roues. Dans cette expérience, les candidats s’en remettent à nous pour que l’on choisisse à leur place ».
La production a reçu cette année 10 000 candidatures, un record ! Mais rien à voir avec la crise sanitaire, qui freine les rencontres : » Je pense que c’est surtout dû au succès des éditions précédentes. On a tourné avant le premier confinement, la crise n’avait pas encore pris l’ampleur qu’elle a aujourd’hui ». C’est donc lors de la prochaine saison prochaine que l’on verra plutôt les conséquences de la crise sur la vie sentimentale.
Cette année encore, les candidats ont majoritairement entre 25 et 35 ans : « C’est la tranche d’âge la plus touchée par la crise au niveau sentimental, surtout les 25-30 ans. Ce sont des jeunes gens qui ont grandi avec la conviction que tout était facile, ils ont été élevés et choyés par une société qui a beaucoup axé sur le bien-être des enfants Du coup, ils ont du mal à se remettre en question, il est difficile pour eux d’identifier ce dont ils ont vraiment besoin. Ils ne savent pas bien ce qu’ils cherchent, ils peuvent jeter leur dévolu sur un idéal de partenaire et bien souvent ça ne fonctionne pas », estime Estelle Dossin.
La psychologue, auteure de « Devenir son meilleur allié » aux éditions Michel Lafon, confie que son cabinet ne désemplit pas depuis un an : » Les gens ont besoin d’être accompagnés dans cette situation inédite pour laquelle ils n’ont pas de boîte à outils. Nous, professionnels, avons aussi dû ajuster notre pratique au contexte, avec les téléconsultations par exemple ».
C’est une expérience clinique auxquels vont encore se livrer les célibataires de « Mariés au premier regard » sur M6. Ils sont 14, 7 femmes, 7 hommes, à la recherche du grand amour. Deux psychologues les accompagnent dans cette aventure, dont Estelle Dossin : » « Nous faisons passer des examens et des tests de comptabilité aux candidats et si les résultats sont probants, les célibataires compatibles se rencontrent le jour de leur mariage. » Libres à eux de dire « oui » ou « non » devant Monsieur le Maire. « Les jeunes gens qui participent à l’émission sont souvent dans un schéma de répétition qui font qu’ils n’arrivent pas à tenir une relation ou même à faire de rencontres. Je pense que l’hyper fantasme de l’autre et de la relation idéale est voué à l’échec. J’appelle cela de l’auto sabotage : si vous cherchez toujours le mieux, il y a de fortes chances que vous vous mettiez des bâtons dans les roues. Dans cette expérience, les candidats s’en remettent à nous pour que l’on choisisse à leur place ».
La production a reçu cette année 10 000 candidatures, un record ! Mais rien à voir avec la crise sanitaire, qui freine les rencontres : » Je pense que c’est surtout dû au succès des éditions précédentes. On a tourné avant le premier confinement, la crise n’avait pas encore pris l’ampleur qu’elle a aujourd’hui ». C’est donc lors de la prochaine saison prochaine que l’on verra plutôt les conséquences de la crise sur la vie sentimentale.
Cette année encore, les candidats ont majoritairement entre 25 et 35 ans : « C’est la tranche d’âge la plus touchée par la crise au niveau sentimental, surtout les 25-30 ans. Ce sont des jeunes gens qui ont grandi avec la conviction que tout était facile, ils ont été élevés et choyés par une société qui a beaucoup axé sur le bien-être des enfants Du coup, ils ont du mal à se remettre en question, il est difficile pour eux d’identifier ce dont ils ont vraiment besoin. Ils ne savent pas bien ce qu’ils cherchent, ils peuvent jeter leur dévolu sur un idéal de partenaire et bien souvent ça ne fonctionne pas », estime Estelle Dossin.
La psychologue, auteure de « Devenir son meilleur allié » aux éditions Michel Lafon, confie que son cabinet ne désemplit pas depuis un an : » Les gens ont besoin d’être accompagnés dans cette situation inédite pour laquelle ils n’ont pas de boîte à outils. Nous, professionnels, avons aussi dû ajuster notre pratique au contexte, avec les téléconsultations par exemple ».
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