"Monsieur le président"
Une adaptation personnelle du "Déserteur" de Boris Vian qui naissait il y a un siècle !
Message d'un citoyen conscient du caractère insupportable des restrictions de liberté imposées par un gouvernement scélérat à tout un pays.
Texte intégral :
Monsieur le président,
Vous voulez que tout pète,
Et pour ce faire vous faites
Tout ce que l'on attend.
Je viens d'apercevoir
Votre face blafarde,
La sinistre façade,
Sur BMF au soir.
Monsieur le président,
Du fond de vot'tanière,
Les cris d'un peuple fier
Sont-ils insignifiants ?
C'est pas pour vous fâcher,
Sachez que l'on méprise
Du gâteau la cerise
Que vous représentez !
Depuis que je suis né,
J'ai chéri la lumière,
La liberté entière
D'aller où je voulais.
Et les armées de l'ombre
Que l'on connut naguère
Ont gagné bien des guerres
Et gravé dans le marbre
Les droits élémentaires
Que vous foulez aux pieds,
Attisant les foyers
Allumés par vos pairs.
Demain de bon matin,
Quand sonnera l'alarme,
Passera par les armes
Votre armée de gredins.
Je vous mets au défi
De soumettre la France,
De Bretagne en Provence,
Car vous l'avez trahie !
Nous cessons d'obéir
Aux ordres imbéciles
D'une équipe débile
Qui ne cherche qu'à nuire.
Aux ordres des lobbies,
Vous êtes pitoyables.
Sachez qu'à notre table,
Vous n'êtes plus admis.
S'il vous prenait l'envie
D'envoyer vos gendarmes,
Dites à ces gens d'armes
Que nous sommes unis.
Une adaptation personnelle du "Déserteur" de Boris Vian qui naissait il y a un siècle !
Message d'un citoyen conscient du caractère insupportable des restrictions de liberté imposées par un gouvernement scélérat à tout un pays.
Texte intégral :
Monsieur le président,
Vous voulez que tout pète,
Et pour ce faire vous faites
Tout ce que l'on attend.
Je viens d'apercevoir
Votre face blafarde,
La sinistre façade,
Sur BMF au soir.
Monsieur le président,
Du fond de vot'tanière,
Les cris d'un peuple fier
Sont-ils insignifiants ?
C'est pas pour vous fâcher,
Sachez que l'on méprise
Du gâteau la cerise
Que vous représentez !
Depuis que je suis né,
J'ai chéri la lumière,
La liberté entière
D'aller où je voulais.
Et les armées de l'ombre
Que l'on connut naguère
Ont gagné bien des guerres
Et gravé dans le marbre
Les droits élémentaires
Que vous foulez aux pieds,
Attisant les foyers
Allumés par vos pairs.
Demain de bon matin,
Quand sonnera l'alarme,
Passera par les armes
Votre armée de gredins.
Je vous mets au défi
De soumettre la France,
De Bretagne en Provence,
Car vous l'avez trahie !
Nous cessons d'obéir
Aux ordres imbéciles
D'une équipe débile
Qui ne cherche qu'à nuire.
Aux ordres des lobbies,
Vous êtes pitoyables.
Sachez qu'à notre table,
Vous n'êtes plus admis.
S'il vous prenait l'envie
D'envoyer vos gendarmes,
Dites à ces gens d'armes
Que nous sommes unis.
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