• il y a 4 ans
A partir des années 1950, la Seine, comme toutes les rivières de France, subit les conséquences de l’accroissement des villes et de l’intensification de l’agriculture. Des quantités massives d’engrais chimiques et d’eaux usées, contenant de l’azote et du phosphore, sont alors déversées dans le réseau fluvial. Aujourd’hui, et depuis les années 2000, les stations d’épuration éliminent le phosphore des eaux usées avant qu’elles ne rejoignent les rivières. Les quantités de phosphore rejetées dans l’environnement ont ainsi drastiquement diminué. Mais le problème n’est pas totalement réglé.

Guillaume Morin et son équipe de l’IMPMC (CNRS/UPMC/IRD) s’intéressent au phosphore qui est stocké dans le fond des rivières, et tentent de savoir s’il va y rester piégé, ou s’il va causer de nouvelles perturbations.

Dans cette vidéo, nous suivons l’une des expériences de spectroscopie de fluorescence X menées par Guillaume Morin au synchrotron SOLEIL, sur la ligne de lumière DISCO, dans le cadre de cette thématique.

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