Le journaliste et médecin Jérôme Vincent présente en exclusivité les classements des meilleurs hôpitaux et cliniques 2020 réalisé avec François Malye pour Le Point. Le Covid-19 n'a pas empêché les deux journalistes de produire ces classements, malgré de nouvelles difficultés dans l'enquête.
À retrouver sur le site www.lepoint.fr et en kiosques à partir du 22 octobre.
"Pendant tout cet épisode, la plupart des grandes instances de l'hôpital public, la Fédération hospitalière de France, les conférences des directeurs généraux, de CHU, des directeurs d'ECH, des commissions médicales d'établissements, ont très clairement, par écrit, demandé au « Point » de ne pas faire cette année d'édition 2020 de classements 2020. Nous avons persisté dans notre entreprise, pour la 24e année.
Est-ce que le Covid a modifié les classements ?
Le classement est basé sur des données hospitalières d'il y a deux ans. Plus des données de questionnaires portant sur l'année 2019 et le début 2020. Nous avons commencé ce travail avant le Covid. Donc la nature du classement, l'ordre des établissements, n'a pas été touché spécialement par l'épidémie. En revanche, on a commencé notre travail en février, on l'a interrompu en mars-avril-mai. Nous avons consacré tout notre travail, à ce moment-là, à suivre l'actualité du Covid.
Comment avez-vous travaillé avec les restrictions liées au Covid ?
C'est normal, je le conçois très bien. J'ai voulu aller en reportage dès début mars, en réanimation, en hospitalisation dans les services infectieux, avec l'accord de médecins réanimateurs, infectiologues, que je connais. Les directions générales des établissements n'ont pas accordé ce droit. Je comprends, je le regrette. Et puis, dans le courant de l'été, en ce début d'automne, les reportages sont compliqués. Les reportages sont compliqués pour notre photographe par exemple, et pour nous-mêmes. On ne voit pas les gens et c'est bien normal, ils sont masqués. Il faut qu'ils soient masqués, bien entendu. Mais ça change tout."
À retrouver sur le site www.lepoint.fr et en kiosques à partir du 22 octobre.
"Pendant tout cet épisode, la plupart des grandes instances de l'hôpital public, la Fédération hospitalière de France, les conférences des directeurs généraux, de CHU, des directeurs d'ECH, des commissions médicales d'établissements, ont très clairement, par écrit, demandé au « Point » de ne pas faire cette année d'édition 2020 de classements 2020. Nous avons persisté dans notre entreprise, pour la 24e année.
Est-ce que le Covid a modifié les classements ?
Le classement est basé sur des données hospitalières d'il y a deux ans. Plus des données de questionnaires portant sur l'année 2019 et le début 2020. Nous avons commencé ce travail avant le Covid. Donc la nature du classement, l'ordre des établissements, n'a pas été touché spécialement par l'épidémie. En revanche, on a commencé notre travail en février, on l'a interrompu en mars-avril-mai. Nous avons consacré tout notre travail, à ce moment-là, à suivre l'actualité du Covid.
Comment avez-vous travaillé avec les restrictions liées au Covid ?
C'est normal, je le conçois très bien. J'ai voulu aller en reportage dès début mars, en réanimation, en hospitalisation dans les services infectieux, avec l'accord de médecins réanimateurs, infectiologues, que je connais. Les directions générales des établissements n'ont pas accordé ce droit. Je comprends, je le regrette. Et puis, dans le courant de l'été, en ce début d'automne, les reportages sont compliqués. Les reportages sont compliqués pour notre photographe par exemple, et pour nous-mêmes. On ne voit pas les gens et c'est bien normal, ils sont masqués. Il faut qu'ils soient masqués, bien entendu. Mais ça change tout."
Category
🗞
News