Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
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La France est-elle plus violente qu'il y a trente ans ? Ce débat récurrent s'est à nouveau invité dans l'actualité, après la parution d'un dossier dans le Figaro, compilant trois jours de crimes et délits en France. "Ensauvagement de la société", a même diagnostiqué Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur. Sur les réseaux sociaux, le sujet a été l'occasion d'un vif échange entre le sociologue Laurent Mucchielli, affirmant que la violence était stable depuis 20 ou 30 ans en France, et le cofondateur du Printemps Républicain, Gilles Clavreul, jurant le contraire, graphiques à l'appui.
Les uns montrent une multiplication par 4 du nombre de victimes de faits violents, entre 1975 et 2000. D'autres autres indiquent une hausse de 25% des coups et blessures volontaires au cours des 10 dernières années. Ces chiffres correspondent aux faits constatés par les forces de l’ordre. Mais cela fait des années que tous les spécialistes s'accordent sur le fait que ces statistiques reflètent, plus que la délinquance réelle, les changements de méthode d’enregistrement des forces de l'ordre ou encore la propension des victimes à porter plainte. Et qu'elles fluctuent en fonction des réformes de la loi..
Pour étudier l'évolution de la délinquance sur le temps long, il faut plutôt regarder les enquêtes de « victimation », où on demande à des échantillons représentatifs de la population s’ils ont subi des violences. Ces enquêtes existent depuis une grosse vingtaine d’années en France. Elles possèdent, elles aussi, des limites, parce que la manière de poser des questions a pu parfois évoluer dans le temps. Toutefois, elles indiquent, sur les 10 ou 20 dernières années, que la part de la population se disant victime de violences est relativement stable. Ni à la hausse, ni à la baisse, donc.
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Les uns montrent une multiplication par 4 du nombre de victimes de faits violents, entre 1975 et 2000. D'autres autres indiquent une hausse de 25% des coups et blessures volontaires au cours des 10 dernières années. Ces chiffres correspondent aux faits constatés par les forces de l’ordre. Mais cela fait des années que tous les spécialistes s'accordent sur le fait que ces statistiques reflètent, plus que la délinquance réelle, les changements de méthode d’enregistrement des forces de l'ordre ou encore la propension des victimes à porter plainte. Et qu'elles fluctuent en fonction des réformes de la loi..
Pour étudier l'évolution de la délinquance sur le temps long, il faut plutôt regarder les enquêtes de « victimation », où on demande à des échantillons représentatifs de la population s’ils ont subi des violences. Ces enquêtes existent depuis une grosse vingtaine d’années en France. Elles possèdent, elles aussi, des limites, parce que la manière de poser des questions a pu parfois évoluer dans le temps. Toutefois, elles indiquent, sur les 10 ou 20 dernières années, que la part de la population se disant victime de violences est relativement stable. Ni à la hausse, ni à la baisse, donc.
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