• il y a 4 ans
Plusieurs syndicats de médecins se sont inquiétés de l'impact de ce dispositif sur le secret médical, à l'image de la Confédération des syndicats médicaux français (CSFM), qui a mis en garde contre une "banalisation" de l'accès aux renseignements confidentiels. Il faut que "la transparence soit faite sur les acteurs qui assurent la collecte de l'information" et "la durée de stockage" des informations, a jugé de son côté le Syndicat des médecins libéraux (SML), réclamant la signature d'une "clause de confidentialité" par les personnes recrutées. Le gouvernement, qui a prévu de soumettre au parlement de nouvelles dispositions légales pour permettre aux "brigades sanitaires" d'avoir accès à ces informations médicales, se veut de son côté rassurant, évoquant un dispositif exceptionnel et limité dans le temps. "Les personnels non-soignants" qui auront accès aux informations médicales "sont des collaborateurs de l'Assurance-maladie dont c'est déjà la mission", a assuré de son côté Nicolas Revel. "Aucune donnée médicale sensible n'a vocation à être partagée au-delà", a-t-il promis.
[Sciences et avenir]

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