Le 25 février 2020, la chaîne de télévision nationale a annoncé la mort de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak.
Il est décédé à l’âge de 91 ans, seulement quelques semaines après avoir subi une opération.
L’homme a régné sur le pays pendant 30 ans.
Après une carrière dans l’armée de l’air égyptienne, Moubarak est nommé vice-président en 1975 sous la présidence d'Anouar El-Sadate.
Il devient Président après l’assassinat de ce dernier en 1981.
Moubarak est chassé du pouvoir 3 décennies plus tard, en 2011, face à la révolte populaire du printemps arabe.
Durant cette période de tension, il résiste et réprime violemment un mouvement populaire qui ne s’essoufflera jamais….
Une répression qui fera état de 800 morts….
18 jours après la première manifestation, le Président rend les armes et démissionne.
Poursuivi notamment pour cette répression, il est condamné à la prison à perpétuité.
Ses problèmes de santé feront qu’il passera la plus grande partie de sa détention dans un hôpital avant d'être acquitté en 2017.
Malgré le départ d’Hosni Moubarak, l’Égypte n’aura pas connu l’évolution démocratique que souhaitait le peuple.
Le pays se classait encore 163ème (sur 180) au classement de la liberté de la presse, en 2019.
Les défenseurs des droits dénoncent également les tortures exercées dans les prisons du pays.
Il est décédé à l’âge de 91 ans, seulement quelques semaines après avoir subi une opération.
L’homme a régné sur le pays pendant 30 ans.
Après une carrière dans l’armée de l’air égyptienne, Moubarak est nommé vice-président en 1975 sous la présidence d'Anouar El-Sadate.
Il devient Président après l’assassinat de ce dernier en 1981.
Moubarak est chassé du pouvoir 3 décennies plus tard, en 2011, face à la révolte populaire du printemps arabe.
Durant cette période de tension, il résiste et réprime violemment un mouvement populaire qui ne s’essoufflera jamais….
Une répression qui fera état de 800 morts….
18 jours après la première manifestation, le Président rend les armes et démissionne.
Poursuivi notamment pour cette répression, il est condamné à la prison à perpétuité.
Ses problèmes de santé feront qu’il passera la plus grande partie de sa détention dans un hôpital avant d'être acquitté en 2017.
Malgré le départ d’Hosni Moubarak, l’Égypte n’aura pas connu l’évolution démocratique que souhaitait le peuple.
Le pays se classait encore 163ème (sur 180) au classement de la liberté de la presse, en 2019.
Les défenseurs des droits dénoncent également les tortures exercées dans les prisons du pays.
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