Seize jours après le début de la polémique, Mila, la jeune fille de 16 ans qui a critiqué l'islam sur les réseaux sociaux, s'est exprimée publiquement pour la première fois. Une interview accordée à Quotidien, l'émission de TMC, dans laquelle, elle précise ne pas regretter ses propos et défend le droit au blasphème. La lycéenne, qui a reçu de très nombreuses menaces et insultes, a toutefois présenté ses excuses à ceux qui pratiquent « leur religion en paix ». Tout commence le 18 janvier dernier. Ce jour-là, Mila, une jeune adolescente originaire de la région de Lyon réalise un live sur son compte Instagram. Après avoir évoqué son homosexualité, elle fait face à des insultes de la part d'un jeune musulman qui la traite de « sale lesbienne », « sale pute » ou encore « sale raciste ». Surtout, Mila explique avoir été attaquée ce jour-là « au nom d'Allah ». C'est ce qui va déclencher le début de sa diatribe anti-islam. Dans une vidéo publiée ultérieurement, elle juge alors que « votre religion, c'est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir ». Mais, cette séquence va vite déborder de son propre compte Instagram. Enregistrée et rediffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo provoque l'ire d'internautes qui lui envoient alors des milliers de messages d'insultes et de menaces. « J'ai du mal à croire que je suis dans cette situation. Je n'aurais jamais pensé que les choses puissent prendre une ampleur pareille », explique Mila face à Yann Barthès. Peu à peu, « l'affaire Mila » se répand au-delà des réseaux sociaux et pénètre l'espace public et la sphère politique. Au milieu de la tempête, la jeune Mila a été forcée de quitter son lycée. Cloîtrée chez elle ou presque depuis le début de l'affaire, Mila a aussi arrêté les réseaux sociaux et dénonce de faux comptes ou de fausses cagnottes qui ont vu le jour en son nom. Désormais, elle semble vouloir tourner la page, mais ne regrette rien, défendant le « droit au blasphème ».
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