Présidentielle 2020/Jean-Baptiste Placca : « Temps que Faure est candidat, il gagnera…»
Le journaliste franco-togolais, Jean-Baptiste Placca est pessimiste quant à une alternance politique au Togo cette année. Reçu hier jeudi sur les plateaux de la TV5 Monde dans le journal 20 heures, l’Editorialiste de la Radio France Internationale (RFI) a laissé entendre que le président sortant Faure Gnassingbé sera encore réélu pour un 4e mandat à l’issue de la présidentielle en vue.
« Le suspense est total, il (ndlr, Faure Gnassingbé) sera réélu parce qu’il est candidat, parce qu’il a toujours été réélu, quel que soit ce que ses concitoyens ont décidé dans les urnes, malheureusement », a déclaré Jean-Baptiste Placca.
A l’en croire, le scrutin présidentiel du 22 février prochain n’est « juste l’expression ultime d’une expérience à bout de souffle ». L’Editorialiste pense que cette énième réélection du fils du Général Eyadema est en partie la « faute de l’opposition togolaise » profondément divisée.
« De par les confidences des gens qui ont été à l’intérieur du système et qui un jour ou l’autre sont sortis, on sait que mathématiquement, il (ndlr, Faure Gnassingbé) ne fait pas plus de 15% de voix », a souligné le franco-togolais.
Selon lui, si seulement Faure Gnassingbé ne fait pas partie de des candidats en lice, on pourrait imaginer une probable alternance à sommet de l’Etat. « Mais tant qu’il est candidat, il gagnera », a lâché Jean-Baptiste Placca.
Le confrère regrette le fait que la classe politique fourmille de traites roulant pour le régime en place. Il regrette également la confiance démesurée que les leaders de l’opposition togolaise accordent à la communauté internationale. Pour Jean-Baptiste Placca, la donne va changer si et seulement si les Togolais le décident.
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« Le suspense est total, il (ndlr, Faure Gnassingbé) sera réélu parce qu’il est candidat, parce qu’il a toujours été réélu, quel que soit ce que ses concitoyens ont décidé dans les urnes, malheureusement », a déclaré Jean-Baptiste Placca.
A l’en croire, le scrutin présidentiel du 22 février prochain n’est « juste l’expression ultime d’une expérience à bout de souffle ». L’Editorialiste pense que cette énième réélection du fils du Général Eyadema est en partie la « faute de l’opposition togolaise » profondément divisée.
« De par les confidences des gens qui ont été à l’intérieur du système et qui un jour ou l’autre sont sortis, on sait que mathématiquement, il (ndlr, Faure Gnassingbé) ne fait pas plus de 15% de voix », a souligné le franco-togolais.
Selon lui, si seulement Faure Gnassingbé ne fait pas partie de des candidats en lice, on pourrait imaginer une probable alternance à sommet de l’Etat. « Mais tant qu’il est candidat, il gagnera », a lâché Jean-Baptiste Placca.
Le confrère regrette le fait que la classe politique fourmille de traites roulant pour le régime en place. Il regrette également la confiance démesurée que les leaders de l’opposition togolaise accordent à la communauté internationale. Pour Jean-Baptiste Placca, la donne va changer si et seulement si les Togolais le décident.
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