Christine Angot : "Sûrement que je trouve dans les livres de Gabriel #Matzneff quelque chose qui me parle d'amour"

Christine Angot : "Il y a la littérature, personne sait ce que c'est ; et quand quelqu'un parle de cet endroit-là, il n'arrive pas toujours à se maîtriser"

Christine Angot : "Si on restreint cette question-là à une affaire de milieu, on ne va pas s'en sortir"

Christine Angot : "Je suis heureuse si j'arrive à faire comprendre quelque chose"

Christine Angot : "Il y a un côté manipulation : il éprouve quelque chose et il ne se l'interdit pas"

Christine Angot raconte l'inceste qu'elle a subi par son père : "Je comprends tout de suite, à 13 ans on comprend ce qui se passe"

Christine Angot, invitée de 7h50 pour évoquer l'affaire Matzneff

Karine Tuil, écrivaine, publie "Les choses humaines" : "J'ai commencé à travailler sur ce livre avant #Metoo"

Camille Emmanuelle : "Mon sentiment d'étouffement était culpabilisant : ce qui sauvait mon mari, le fait d'être éloigné de tout le monde, me portait préjudice."

Camille Emmanuelle : "Quand Luz m'a envoyé un message en me disant "il y a un carnage", je suis sortie en mettant du rouge à lèvres. J'imaginais pas que ce soit possible. C'est quelque chose de prosaïque qui se mélange avec quelque chose de tragique."

"L'écriture, ça me permet de respirer tout simplement" (Susie Morgenstern)

Pernette Perriand-Barsac : "Sur un chantier, un électricien a dit à ma mère : 'C'est pas une bonne femme qui va me donner un ordre'."

Isabelle Carré : "Il y a une zone grise : le corps ne consent pas, mais en même temps on se laisse faire, tout cela est sourd. J'avais besoin de partager mon expérience : la partie consacrée à Murielle est la plus autobiographique du livre."

"Ce livre, c'est pour générer le dialogue entre l'enfant et l'adulte" (Andréa Bescond)

Camille Emmanuelle : "Le fait que la psy se tourne vers moi et qu'elle me demande comment j'allais, j'ai trouvé cela limite indécent. Il y avait une victime directe, traumatisée, à côté de moi, je ne faisais que l'accompagner."

Pernette Perriand-Barsac : "Il faut toujours qu'on la marie avec un homme"

Camille Emmanuelle : "Certains proches de victimes ont un risque d'oubli de soi, de ne pas écouter leur corps, leur psyché."

Michelle Perrot, historienne : "Le Corbusier était un grand misogyne"

Christine Angot : "Si vous commencez à dire les mots [de l'inceste] vous allez avoir des images dans la tête" 9 minutes

"Ici, j'aime l'hôpital. Quelle chance on a, d'être en France : mes amis américains me regardent comme si c'était de la science-fiction"(Susie Morgenstern)

Laure Adler : "j'ai détourné la loi : j'ai demandé à mes invités de venir chez moi et j'ai pu faire mon boulot"

Camille Emmanuelle : "J'ai remarqué que depuis 2015 j'avais augmenté ma consommation d'alcool, alors que j'étais fière de ne pas prendre de médicaments. Pour les victimes par ricochets, il peut y avoir des troubles du comportement."

Agnès Buzyn : "J'ai ma conscience pour moi, je sais ce que j'ai fait, j'ai hâte de pouvoir parler devant la commission d'enquête parlementaire"

Joël Dicker : "J'ai presque pas lu, rien écrit, j'étais devant la télé, pendu aux infos, complètement happé, dans cette ambiance très anxiogène" #le79inter

Joël Dicker : "Il faut aller en librairie, montrer que le livre est quelque chose qu'on partage"

Amélie Nothomb : "Je ne suis sûrement pas une fille à papa. Mon père était un homme timide et distant."