La tension continue de monter entre les États-Unis et l'Iran. Dans la soirée du samedi 4 janvier, deux attaques ont visé simultanément l'ultra sécurisée Zone verte de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale. Deux obus de mortier se sont abattus sur la Zone verte de Bagdad, où siège l'ambassade américaine attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak. Dans le même temps, deux roquettes Katioucha se sont abattues sur la base aérienne de Balad, immense base irakienne qui accueille des soldats et des avions américains. Selon le commandement militaire irakien, il n'y a eu aucune victime dans les deux attaques. Aucune n'a été revendiquée, mais Washington accuse les factions pro-Iran du Hachd al-Chaabi (coalition de paramilitaires intégrés à l'État) d'en être responsables. Aussitôt après ces tirs, des drones américains ont survolé la base pour des missions de reconnaissance. Les États-Unis ont déployé cette semaine des soldats supplémentaires pour protéger ses diplomates et ses soldats en Irak. Depuis l'assassinat dans une frappe de drone du général iranien Qassem Soleimani, le sentiment anti-américain est attisé par le camp pro-Iran.
Category
🗞
News