La dangerosité du Bisphénol A est sous-estimée, son taux serait 40 fois plus élevé dans nos organismes

  • il y a 4 ans
Une récente étude américaine affirme que le taux de bisphénol A dans le corps humain est bien plus élevé que les études ne le montrent. Les chercheurs ont développé un nouveau procédé de détection de la substance toxique qui prend en compte les différentes formes qu’elle peut prendre dans notre corps. Les scientifiques s’interrogent sur le bien-fondé des politiques sanitaires, basées sur des données qu’ils estiment sous-évaluées.

Les méthodes utilisées pour déterminer la quantité de bisphénol A (BPA) dans les organismes humains donneraient des résultats erronés. Même les plus précises aboutiraient à des conclusions en dessous de la réalité, estime une étude américaine publiée jeudi 5 décembre dans la revue scientifique The Lancet Diabetes and Endocrinology.

Les chercheurs américains ont donc mis au point un dispositif qui détecte également le BPA sous ses autres formes. Et ils ont découvert que le produit chimique était bien plus présent dans les organismes que les spécialistes ne le pensaient jusqu’ici.

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