Un demi fou dénonce la privatisation des sociétés d’Etat

  • il y a 5 ans
« Au lieu de privatiser toutes les entreprises d’Etat, il serait mieux d’écrire à vendre sur le pays. Et on sera situé ». C’est en ces termes sarcastiques que ce demi-fou, que les enfants surnomment affectueusement « Alovi », tente de dénoncer les derniers exploits du régime RPT-UNIR en matière de désétatisation des sociétés d’Etat.
Alovi, c’est ce Togolais « révolté », ce « rebelle » qui, à travers ses petites chansons a capella, ne cesse d’épingler le régime cinquantenaire des Gnassingbé. Cet homme un peu particulier et bizarre ne rate jamais les manifestations de l’opposition. Il semble suivre de près l’actualité socio-politique. Et les paroles de ces petites chansons en disent long sur son degré d’engagement pour le changement au Togo.
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours déjà, ce demi-fou revient à la charge. Cette fois, il dénonce la privatisation des entreprises d’Etat par le gouvernement de Faure Gnassingbé. Pour lui, le mieux serait d’écrire « à vendre sur le pays » et les Togolais seront situés.
« Ils ont tout vendu dans ce pays. Ils ont vendu l'Office togolais des phosphates (OTP). Ils ont vendu l’hôtel Sarakawa, l’hôtel Lébéné. Ils ont vendu le Port Autonome de Lomé. Ils ont tout vendu. Le Togo n’a plus d’héritage, le Togo n’a plus de sociétés d’Etat. Mais, écrivez plutôt à vendre sur le pays et vendez-le aux étrangers », a-t-il chanté a capella.
Et de poursuivre : « C’est dans quel pays nous sommes ? Toutes ces ressources qui vont permettre aux Togolais de manger à leur faim avant de rejoindre l’enfer, ce régime les a vendues aux étrangers. Le Togo n’a plus de ressources ».
A l’en croire, quand le régime rapace des Gnassingbé aura tout vendu de ce pays, tous les Togolais deviendront des esclaves pour les étrangers.
Suivez plutôt !

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