Pour la reine Elizabeth II, l'interview accordée à la BBC par son fils cadet, le prince Andrew, sur son amitié avec le pédophile Jeffrey Epstein et les accusations dont il fait l'objet tourne au cauchemar. En lisant les commentaires acides de la presse dominicale sur la prestation catastrophique du duc de York la souveraine n'a pu s'empêcher de revivre l'« annus horribilis » de 1995 provoquée par la sortie brûlot de la princesse Diana lors de l'émission Panorama. La princesse de Galles y révélait les turpitudes de Charles et de sa maîtresse, Camilla. Elle doit se mordre les doigts d'avoir autorisé son fils favori à filmer son entretien sous les ors de Buckingham Palace. L'impression donnée est que la locataire des lieux a été complice de ce pathétique exercice de relations publiques qualifié par la presse de « plus beau but contre son camp de l'histoire ». Le moment est particulièrement mal choisi pour éclabousser par ricochet la couronne. Alors que des élections législatives cruciales pour l'avenir du pays doivent se dérouler le 12 décembre la monarchie est considérée comme le seul point fixe dans la tourmente du Brexit.
Category
🗞
News