Gorbatchev : le réformateur de l'URSS.
Pendant trois ans, j'ai essayé d'améliorer le système de socialisme réel comme nous l'appelions. J'ai compris que ce système n'était pas réformable, qu'il fallait le transformer, sortir du système totalitaire et se lancer sur la voie de la démocratie et du pluralisme. De ce fait, tout cela n'avait rien d'inattendu pour moi, les processus qui se sont déroulés en Union soviétique ont bien sûr eu un impact sur les pays d'Europe de l'Est et d'Europe centrale.
Alors que l'on trinque à la santé des relations franco-soviétiques et alors que le sourire est maintenant de mise, ce sont les Américains qui doivent et peuvent méditer sur cette phrase du numéro un soviétique : « Si les États-Unis », dit-il, « instigateurs de cette entreprise », sous-entendu « cette course aux armements dans l'espace », « s'entêtaient dans la voie périlleuse qu'ils ont tracée, le monde devrait alors faire face à des temps très rudes ».
En cinq ans de pouvoir, Mikhaïl Gorbatchev a transformé l'Union soviétique, « puissance maléfique », en partenaire recherché. Entouré de sympathie, il est l'homme du rapprochement Est-Ouest. En moins d'un an, ce communiste, homme d'appareil, enterre définitivement la doctrine brejnévienne de souveraineté limitée. Il permet ainsi la démocratisation de l'Europe de l'Est. Symbole, cette petite phrase : « Chaque peuple décide de ce qu'il a à faire. »
Mikhaïl Gorbatchev – c'est sans surprise – a donc été proclamé élu ce matin premier président de l'Union soviétique. Dans son discours de remerciement, le numéro un du Kremlin a insisté sur une nécessaire radicalisation des réformes dont il entend désormais assumer toute la responsabilité.
Cette fois, c'est fait, Mikhaïl Gorbatchev vient d'être élu premier président de l'Union soviétique, il se lève pour recevoir l'ovation des députés du peuple. Pour une fois peut-être, l'émotion se lit sur son visage. Par un vote, l'assemblée vient d'entériner le procès-verbal qui le nomme pour cinq ans à la tête de l'État. Après avoir prêté serment sur la Constitution, Mikhaïl Gorbatchev, à la tribune, va dresser le constat de quatre années de perestroïka (la reconstruction) et exposer ses projets de réformes.
Les putschistes ont pris le nom de « ГКЧП », Comité d'État pour l'état d'urgence. Ils prétendent que Gorbatchev, alors en vacances en Crimée, a dû, pour des raisons de santé, renoncer à ses fonctions. Guennadi Ianaïev, l'homme aux mains qui tremblent, le remplace à la tête de l'URSS. Mais c'était compter sans Boris Eltsine, élu triomphalement un mois auparavant au suffrage universel premier président de Russie.
Pendant trois ans, j'ai essayé d'améliorer le système de socialisme réel comme nous l'appelions. J'ai compris que ce système n'était pas réformable, qu'il fallait le transformer, sortir du système totalitaire et se lancer sur la voie de la démocratie et du pluralisme. De ce fait, tout cela n'avait rien d'inattendu pour moi, les processus qui se sont déroulés en Union soviétique ont bien sûr eu un impact sur les pays d'Europe de l'Est et d'Europe centrale.
Alors que l'on trinque à la santé des relations franco-soviétiques et alors que le sourire est maintenant de mise, ce sont les Américains qui doivent et peuvent méditer sur cette phrase du numéro un soviétique : « Si les États-Unis », dit-il, « instigateurs de cette entreprise », sous-entendu « cette course aux armements dans l'espace », « s'entêtaient dans la voie périlleuse qu'ils ont tracée, le monde devrait alors faire face à des temps très rudes ».
En cinq ans de pouvoir, Mikhaïl Gorbatchev a transformé l'Union soviétique, « puissance maléfique », en partenaire recherché. Entouré de sympathie, il est l'homme du rapprochement Est-Ouest. En moins d'un an, ce communiste, homme d'appareil, enterre définitivement la doctrine brejnévienne de souveraineté limitée. Il permet ainsi la démocratisation de l'Europe de l'Est. Symbole, cette petite phrase : « Chaque peuple décide de ce qu'il a à faire. »
Mikhaïl Gorbatchev – c'est sans surprise – a donc été proclamé élu ce matin premier président de l'Union soviétique. Dans son discours de remerciement, le numéro un du Kremlin a insisté sur une nécessaire radicalisation des réformes dont il entend désormais assumer toute la responsabilité.
Cette fois, c'est fait, Mikhaïl Gorbatchev vient d'être élu premier président de l'Union soviétique, il se lève pour recevoir l'ovation des députés du peuple. Pour une fois peut-être, l'émotion se lit sur son visage. Par un vote, l'assemblée vient d'entériner le procès-verbal qui le nomme pour cinq ans à la tête de l'État. Après avoir prêté serment sur la Constitution, Mikhaïl Gorbatchev, à la tribune, va dresser le constat de quatre années de perestroïka (la reconstruction) et exposer ses projets de réformes.
Les putschistes ont pris le nom de « ГКЧП », Comité d'État pour l'état d'urgence. Ils prétendent que Gorbatchev, alors en vacances en Crimée, a dû, pour des raisons de santé, renoncer à ses fonctions. Guennadi Ianaïev, l'homme aux mains qui tremblent, le remplace à la tête de l'URSS. Mais c'était compter sans Boris Eltsine, élu triomphalement un mois auparavant au suffrage universel premier président de Russie.
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