Le drame de la rue d'Aubagne a non seulement marqué les mémoires pour de longues années, mais également fait trembler le marché immobilier marseillais. "Un an après, c'est encore un peu tôt pour mesurer l'impact exact et détaillé. Mais forcément, dans l'esprit des quidams, ça a eu un impact important pour ne pas dire très conséquent…", estime Thierry Moallic, le directeur de l'Agence départementale d'information sur le logement des Bouches-du-Rhône (Adil 13).
Stéphanie Viguier, notaire à Marseille et conseillère à la Chambre des notaires des Bouches-du-Rhône, considère également que "c'est peut-être trop tôt pour analyser toutes les conséquences de cette catastrophe sur le marché immobilier. L'effet immédiat a surtout été psychologique. Outre la stupeur et l'indignation, les acquéreurs et les professionnels ont pris peur, que ce soit des fissures, de l'état des balcons, des cages d'escaliers... Ils s'inquiètent davantage sur les travaux de renforcement de structures, qui sont beaucoup plus souvent mis à l'ordre du jour des assemblées générales des copropriétés", indique-t-elle.
Une tendance également constatée par Michel Lechenault, responsable éditorial du groupe SeLoger, qui insiste sur le fait que "les possibles acquéreurs se renseignent énormément sur l'état du bien, avec quantité de questions techniques. Ils ont également besoin d'être beaucoup plus rassurés qu'auparavant. Une cage d'escalier mal entretenue, par exemple, peut tout de suite faire douter de la solidité du bâtiment, voire éventuellement les pousser à renoncer à leur achat. S'il est parfaitement compréhensible que les acquéreurs fassent preuve de vigilance, celle-ci ne doit pas non plus virer à la phobie !"
Stéphanie Viguier, notaire à Marseille et conseillère à la Chambre des notaires des Bouches-du-Rhône, considère également que "c'est peut-être trop tôt pour analyser toutes les conséquences de cette catastrophe sur le marché immobilier. L'effet immédiat a surtout été psychologique. Outre la stupeur et l'indignation, les acquéreurs et les professionnels ont pris peur, que ce soit des fissures, de l'état des balcons, des cages d'escaliers... Ils s'inquiètent davantage sur les travaux de renforcement de structures, qui sont beaucoup plus souvent mis à l'ordre du jour des assemblées générales des copropriétés", indique-t-elle.
Une tendance également constatée par Michel Lechenault, responsable éditorial du groupe SeLoger, qui insiste sur le fait que "les possibles acquéreurs se renseignent énormément sur l'état du bien, avec quantité de questions techniques. Ils ont également besoin d'être beaucoup plus rassurés qu'auparavant. Une cage d'escalier mal entretenue, par exemple, peut tout de suite faire douter de la solidité du bâtiment, voire éventuellement les pousser à renoncer à leur achat. S'il est parfaitement compréhensible que les acquéreurs fassent preuve de vigilance, celle-ci ne doit pas non plus virer à la phobie !"
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