Pour son projet « Selfie Harm », Rankin a photographié une quinzaine d’adolescentes âgées de 14 à 18 ans. Les avants/après sont effrayants.Pour le photographe, les réseaux sociaux développeraient une anxiété appelée dysmorphophobie. Ce trouble consiste à amplifier de manière démesurée un défaut physique léger ou inexistant. Rankin Snapchat, Facetune ou encore Meitu agiraient comme une chirurgie esthétique virtuelle. Pourtant, Rankin a observé que toutes les adolescentes participant à son projet préféraient les photos d’elles non-retouchées. Cette course aux « likes » et aux
« followers » inquiète aussi le corps médical. En 2018, aux États-Unis, 55% des chirurgiens ont été confrontés à des patients atteints de dysmorphie Snapchat. Un nombre en augmentation puisqu’ils n’étaient que 42% en 2015.
"Peu à peu les applications ont modifié les standards de beauté."
« followers » inquiète aussi le corps médical. En 2018, aux États-Unis, 55% des chirurgiens ont été confrontés à des patients atteints de dysmorphie Snapchat. Un nombre en augmentation puisqu’ils n’étaient que 42% en 2015.
"Peu à peu les applications ont modifié les standards de beauté."
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