Placé en isolement à la maison centrale de Vendin-le-Vieil, près de Lens, Redoine Faïd sort du silence et s'exprime dans les colonnes du Journal Du Dimanche. Si sa parole est rare, il dénonce ses conditions de détention et appelle au respect de ses droits fondamentaux.
Il est l’un des détenus le plus surveillés de France. Redoine Faid est à l’isolement depuis sept ans à la prison de Vendin-le-Veil. « On est emmuré vivant. On ne voit personne. Toute la barbarie pénitentiaire est concentrée dans cette structure carcérale hyper criminogène. On m’a autorisé plusieurs fois à sortir de l’isolement, et ça fait sept ans que j’y suis. »
Pour résister aux journées qui se ressemblent, le braqueur assure garder la tête froide :
« Je ne suis pas une victime. J’essaie de prendre le contrôle de ma vie. [...] J’essaie de rester connecté au monde, je me tiens au courant [...] » Redoine Faid purge une peine de vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour son rôle d’organisateur dans le braquage d’un fourgon blindé en 2011. Une attaque qui a coûté la vie de la policière municipale, Aurélie Fouquet.
Il est l’un des détenus le plus surveillés de France. Redoine Faid est à l’isolement depuis sept ans à la prison de Vendin-le-Veil. « On est emmuré vivant. On ne voit personne. Toute la barbarie pénitentiaire est concentrée dans cette structure carcérale hyper criminogène. On m’a autorisé plusieurs fois à sortir de l’isolement, et ça fait sept ans que j’y suis. »
Pour résister aux journées qui se ressemblent, le braqueur assure garder la tête froide :
« Je ne suis pas une victime. J’essaie de prendre le contrôle de ma vie. [...] J’essaie de rester connecté au monde, je me tiens au courant [...] » Redoine Faid purge une peine de vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour son rôle d’organisateur dans le braquage d’un fourgon blindé en 2011. Une attaque qui a coûté la vie de la policière municipale, Aurélie Fouquet.
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