• il y a 5 ans
C'est un mausolée que l'Espagne ne veut plus voir. Dans les montagnes, à 50 km au nord-ouest de Madrid, s'élève une croix monumentale. À ses pieds, une basilique non moins imposante : 30.000 victimes de la guerre civile espagnole y reposent mais aussi Francisco Franco, l'ancien dictateur, dans un mausolée en marbre. Un lieu visité par des milliers de touristes chaque année et transformé en lieu d'apologie du franquisme par des nostalgiques de la dictature. Insupportable pour Pedro Sanchez, le Premier ministre socialiste espagnol. Dès son arrivée au pouvoir, en juin 2018, il fait de l'exhumation de Franco une priorité. Il a notamment fait voter une loi qui transforme le monument en lieu de réconciliation : seules les victimes de la guerre civile peuvent y être enterrées, ce qui exclut de fait Franco, mort en 1975, soit 36 ans après la fin de la guerre. "L'Espagne ne peut pas se permettre des symboles qui séparent les Espagnols. il ne s'agit pas de rouvrir des blessures. Il s'agit de les refermer", Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol. Après une bataille judiciaire, la justice a validé la décision du gouvernement. Les restes de Franco seront donc exhumés jeudi, en présence de sa famille, puis transférés au cimetière du Pardo, dans la banlieue de Madrid, où est déjà enterrée la femme de Franco.
Plus d'infos sur https://www.europe1.fr/international/espagne-les-restes-de-franco-seront-exhumes-jeudi-3926712

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