Les Républicains. Christian Jacob élu président avec 62,58 % des voix dès le premier tour

  • il y a 5 ans
Les militants ont élu dès le premier tour ce dimanche Christian Jacob, qui prend la suite de Laurent Wauquiez au sein du parti.

C’est Christian Jacob qui succède à Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, un parti en crise. Il obtient 62,58 % des voix dès le premier tour.

Le chef de file des députés LR, qui faisait figure de favori, l’a emporté au premier tour face au député souverainiste du Vaucluse Julien Aubert (21,28 % des voix) et le plus libéral Guillaume Larrivé, député de l’Yonne (16,14 %).

La participation a été plus forte que prévue puisque 62 401 adhérents à jour de leur cotisation ont voté, soit 47 % de participation a précisé Henri de Beauregard, le président de la haute autorité du parti.

Un parti en crise
Christian Jacob, Julien Aubert et Guillaume Larrivé se disputaient les suffrages des 130 000 adhérents du parti Les Républicains, ce dimanche 13 octobre. Les Républicains, embourbés dans une crise sans fin, en panne de projet, en manque de leader et encore sonnés par leur déroute aux européennes, doivent se reconstruire. Le futur président devra ainsi relever la grande formation traditionnelle de la droite qui vient d’accumuler les revers depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012, jusqu’à la gifle historique de 8,5 % aux européennes de mai.

À titre de comparaison, en 2017 la participation avait atteint 42,46 % et Laurent Wauquiez avait été élu avec près de 75 % des voix. LR comptait alors 235 000 adhérents, 100 000 de plus qu’aujourd’hui.

Rassembleur
« Je sais que sa mission ne va pas être simple mais j’exhorte tout le monde à faire en sorte qu’on la lui facilite », a affirmé Jean Leonetti, qui avait assuré l’intérim à la présidence depuis le départ de Laurent Wauquiez en juin
« Le temps n’est pas à l’homme présidentiel », a martelé au cours de sa cinquantaine de meetings de campagne Christian Jacob, 59 ans, trois fois ministre, et qui revendique de son passé d’agriculteur un « bon sens paysan ». Il a cultivé durant la campagne une image rassurante de chiraquien historique, et veut avant tout « rassembler, réconcilier et rebâtir » un « grand parti de droite, ouvert, populaire et fier de ses valeurs ».

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