C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire Yann Moix. La grand-mère maternelle du romancier, âgée de 92 ans, prend la parole pour la première fois, interrogée par Eric Naulleau dans "Touche pas à mon poste" et elle déplore la polémique autour d'Orléans, le livre de Yann Moix et surtout elle accable le frère du romancier, Alexandre, et ses parents.
Voici l'essentiel de ses déclaration:
"C’est lamentable d’en arriver là (...) Surtout ce qu’Alexandre raconte sur son frère. Moi, j’ai du mal à l’admettre, je ne le tolère pas. Il est en train de le détruire complètement, et non seulement sa carrière mais aussi l’homme, en inventant des trucs aberrants. (...)
Yann était un enfant adorable. Affectueux. Tendre comme tout. Mignon comme tout. Mais ses parents, il faut être franc, ne l’ont jamais aimé. De toute façon il est venu à une mauvaise époque. Ils n’étaient pas prêts à avoir des enfants (…)
Il a toujours été rabaissé, humilié. Il était toujours puni alors qu’il ne le méritait pas. Et son frère, étant tout petit, l’embêtait tout le temps. C’était toujours inversé. On prenait Yann en défaut alors que c’était Alexandre qui embêtait Yann (…)
Ce que je reproche toujours un peu à ma fille c’est qu’elle écoutait trop ce qu’Alexandre racontait sans chercher à comprendre. Alors c’était Yann qui prenait et puis Alexandre rigolait en douce, lui. Il se réjouissait que son frère soit disputé. Son père quand il rentrait, c’était pareil, il ne se demandait pas ce qu’il s’était passé, c’est toujours Yann qui prenait. Ça, j’ai toujours eu du mal à le supporter.(...)
Je n’ai jamais vu Yann avec des coups, ni rien du tout. C’était plutôt de l’humiliation, une maltraitance morale plutôt que physique. Physique aussi naturellement, mais il était toujours rabaissé, humilié."
Voici l'essentiel de ses déclaration:
"C’est lamentable d’en arriver là (...) Surtout ce qu’Alexandre raconte sur son frère. Moi, j’ai du mal à l’admettre, je ne le tolère pas. Il est en train de le détruire complètement, et non seulement sa carrière mais aussi l’homme, en inventant des trucs aberrants. (...)
Yann était un enfant adorable. Affectueux. Tendre comme tout. Mignon comme tout. Mais ses parents, il faut être franc, ne l’ont jamais aimé. De toute façon il est venu à une mauvaise époque. Ils n’étaient pas prêts à avoir des enfants (…)
Il a toujours été rabaissé, humilié. Il était toujours puni alors qu’il ne le méritait pas. Et son frère, étant tout petit, l’embêtait tout le temps. C’était toujours inversé. On prenait Yann en défaut alors que c’était Alexandre qui embêtait Yann (…)
Ce que je reproche toujours un peu à ma fille c’est qu’elle écoutait trop ce qu’Alexandre racontait sans chercher à comprendre. Alors c’était Yann qui prenait et puis Alexandre rigolait en douce, lui. Il se réjouissait que son frère soit disputé. Son père quand il rentrait, c’était pareil, il ne se demandait pas ce qu’il s’était passé, c’est toujours Yann qui prenait. Ça, j’ai toujours eu du mal à le supporter.(...)
Je n’ai jamais vu Yann avec des coups, ni rien du tout. C’était plutôt de l’humiliation, une maltraitance morale plutôt que physique. Physique aussi naturellement, mais il était toujours rabaissé, humilié."
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