• il y a 5 ans
Inspirée par l’œuvre de Zadkine, Le rêveur de la forêt (1943-44), l’exposition interroge la fascination contradictoire qu’a exercé la forêt, depuis le début de la révolution industrielle jusqu’à l’époque contemporaine, marquée par des bouleversements écologiques sans précédent.
Refuge du vivant, du sauvage, du sacré, la forêt représente ce qui échappe aux entreprises humaines de domestication et de rationalisation du monde.

L'art moderne, nourri au lait du primitivisme, révèle à bien des égards l’ancestral paradoxe qui mêle crainte et enchantement dans l’imaginaire de la forêt (Apollinaire–Derain, L’enchanteur pourrissant, 1909). Dans leur façon de s’en emparer, les artistes se tiennent à la lisière de la civilisation et de ce réservoir d’innocence (Thoreau, Walden), de mystère, et de mythes.

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