Gilets jaunes. Il avait eu la main arrachée à Bordeaux, sa plainte classée sans suite.
Le 8 décembre 2018, Antoine Boudinet a eu la main droite arrachée par une grenade lors d’une manifestation de Gilets jaunes. Sa plainte pour mutilation volontaire à l’encontre du Ministre de l’Intérieur et du Préfet de la Gironde a été classée sans suite.
Antoine Boudinet, un jeune Bayonnais, a eu la main arrachée, le 8 décembre 2018, par un tir de grenade lacrymogène (GLI-F4). Selon le journal Sud Ouest, il manifestait ce jour-là en faveur du climat à Bordeaux, tandis que se déroulait en parallèle, une mobilisation de Gilets jaunes.
C’est au cours d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, sur la place Pey-Berland, que le jeune homme a été blessé, après avoir saisi une grenade qui avait roulé à ses pieds. Son avocat, Maître Blanco, avait porté plainte pour « mutilation volontaire », contre le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le préfet de la Gironde. Le procès-verbal notifiant le classement sans suite de la plainte de son client, daté du 18 juin 2019, lui a été transmis récemment indique Sud Ouest.
Classement sans suite
Si les enquêteurs de l’IGPN, chargés de l’enquête ont confirmé l’utilisation par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 sur la place Pey-Berland, l’auteur du tir qui a mutilé Antoine Boudinet, n’est pas identifié. « Aucun élément ne permet d’identifier l’agent des forces de sécurité intérieure, policier ou gendarme, qui serait à l’origine de l’envoi de cette grenade », est-il précisé dans le rapport de l’IGPN, cité par Maître Blanco.
« La conclusion de l’enquête constitue un nouvel exploit de l’I.G.P.N décidément spécialisée dans la couverture des violences policières », commente le conseil auprès de France Bleu. Il dénonce « un simulacre d’enquête » et fait part de son intention de poursuivre la procédure pénale pour obtenir des investigations supplémentaires.
Le 8 décembre 2018, Antoine Boudinet a eu la main droite arrachée par une grenade lors d’une manifestation de Gilets jaunes. Sa plainte pour mutilation volontaire à l’encontre du Ministre de l’Intérieur et du Préfet de la Gironde a été classée sans suite.
Antoine Boudinet, un jeune Bayonnais, a eu la main arrachée, le 8 décembre 2018, par un tir de grenade lacrymogène (GLI-F4). Selon le journal Sud Ouest, il manifestait ce jour-là en faveur du climat à Bordeaux, tandis que se déroulait en parallèle, une mobilisation de Gilets jaunes.
C’est au cours d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, sur la place Pey-Berland, que le jeune homme a été blessé, après avoir saisi une grenade qui avait roulé à ses pieds. Son avocat, Maître Blanco, avait porté plainte pour « mutilation volontaire », contre le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le préfet de la Gironde. Le procès-verbal notifiant le classement sans suite de la plainte de son client, daté du 18 juin 2019, lui a été transmis récemment indique Sud Ouest.
Classement sans suite
Si les enquêteurs de l’IGPN, chargés de l’enquête ont confirmé l’utilisation par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 sur la place Pey-Berland, l’auteur du tir qui a mutilé Antoine Boudinet, n’est pas identifié. « Aucun élément ne permet d’identifier l’agent des forces de sécurité intérieure, policier ou gendarme, qui serait à l’origine de l’envoi de cette grenade », est-il précisé dans le rapport de l’IGPN, cité par Maître Blanco.
« La conclusion de l’enquête constitue un nouvel exploit de l’I.G.P.N décidément spécialisée dans la couverture des violences policières », commente le conseil auprès de France Bleu. Il dénonce « un simulacre d’enquête » et fait part de son intention de poursuivre la procédure pénale pour obtenir des investigations supplémentaires.
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