Guillaume Valette, 31 ans, était un rescapé des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Mais le stress post-traumatique l’a détruit, au point de le pousser au suicide, deux ans plus tard. La justice s’apprête à reconnaître son statut de victime directe des attentats, révèle Le Parisien.
Il était un rescapé. Physiquement indemne. Mais brisé psychologiquement. Guillaume Valette a mis fin à ses jours deux ans après l’attaque du Bataclan. Admis au mois d’août 2017 dans la clinique psychiatrique du Val-de-Marne, il s’est pendu dans sa chambre le 19 novembre, dans sa chambre. Il avait 31 ans.
Depuis, ses parents se battent pour qu’il soit reconnu comme une victime directe des attentats. Et c’est ce que la justice s’apprêterait à faire, révèle Le Parisien de ce dimanche. Sur la base d’un rapport médical ayant imputé son geste à l’attaque, les juges d’instruction admettent en effet la possibilité d’un lien entre l’attentat et le suicide.
Il appartient désormais à la cour d’assises d’apporter une réponse définitive, lors du procès qui s’ouvrira en avril 2020.
Guillaume Valette avait fait l’objet d’un examen médico-légal par le psychiatre du Fonds de garantie des actes de terrorisme et autres infractions (FGTI), l’organisme chargé d’évaluer le préjudice des victimes, en janvier 2017.
Une psychiatre spécialisée dans la réparation juridique du dommage corporel estime que le jeune homme, en proie à des phobies, souffre d’une « dépression délirante ». Guillaume Valette était notamment devenu hypocondriaque. Dans sa lettre d’adieu, il disait être atteint d’un cancer de l’œsophage. Ce célibataire, ancien analyste dans un laboratoire scientifique, ne présentait pas d’antécédent psychiatrique.
Il était un rescapé. Physiquement indemne. Mais brisé psychologiquement. Guillaume Valette a mis fin à ses jours deux ans après l’attaque du Bataclan. Admis au mois d’août 2017 dans la clinique psychiatrique du Val-de-Marne, il s’est pendu dans sa chambre le 19 novembre, dans sa chambre. Il avait 31 ans.
Depuis, ses parents se battent pour qu’il soit reconnu comme une victime directe des attentats. Et c’est ce que la justice s’apprêterait à faire, révèle Le Parisien de ce dimanche. Sur la base d’un rapport médical ayant imputé son geste à l’attaque, les juges d’instruction admettent en effet la possibilité d’un lien entre l’attentat et le suicide.
Il appartient désormais à la cour d’assises d’apporter une réponse définitive, lors du procès qui s’ouvrira en avril 2020.
Guillaume Valette avait fait l’objet d’un examen médico-légal par le psychiatre du Fonds de garantie des actes de terrorisme et autres infractions (FGTI), l’organisme chargé d’évaluer le préjudice des victimes, en janvier 2017.
Une psychiatre spécialisée dans la réparation juridique du dommage corporel estime que le jeune homme, en proie à des phobies, souffre d’une « dépression délirante ». Guillaume Valette était notamment devenu hypocondriaque. Dans sa lettre d’adieu, il disait être atteint d’un cancer de l’œsophage. Ce célibataire, ancien analyste dans un laboratoire scientifique, ne présentait pas d’antécédent psychiatrique.
Category
🗞
News