Débattu au Parlement en juin, le projet de Loi énergie-climat va décaler à 2035 l'objectif de 50 % de nucléaire dans la production d'électricité, qui sera également intégré dans la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour laquelle une consultation publique sera ouverte prochainement.
Ces deux textes actuellement sur la table vont re-définir les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique en 2015... pour le meilleur ? Pas vraiment. Le manque d'ambition de la PPE sur la sobriété et l'efficacité énergétique se traduit par des productions d'énergie élevées et un niveau des exportations d'électricité multiplié par 3 en 10 ans. Pourtant, certaines énergies renouvelables restent freinées comme l'éolien offshore ou la méthanisation... Quant au photovoltaïque, il est favorisé surtout pour les grands parcs au sol dans la moitié sud de la France alors qu'un développement harmonieux aurait des bénéfices connexes.
De son côté, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté et adopté un avis sur les projets de Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) le 9 avril 2019. Cet avis rapporté par Madeleine Charru, vice-présidente du CLER et Guillaume Duval, éditorialiste à Alternatives économiques, estime que la France doit se donner plus de moyens financiers pour agir à la hauteur des enjeux énergétiques et climatiques, définir un cadre clair et stable favorable à la transition énergétique et réformer la gouvernance pour une meilleure appropriation.
Ensemble, nous préconisons de mener plusieurs chantiers urgents : engager un plan ambitieux de rénovation des passoires thermiques, renforcer le soutien à la chaleur renouvelable et aux réseaux de chaleur, développer le service public de la performance énergétique pour accompagner les changements nécessaires, soutenir clairement les territoires qui s’engagent, et enfin, mener une politique alimentaire et agricole à inscrire pleinement dans la stratégie climat.
Ces deux textes actuellement sur la table vont re-définir les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique en 2015... pour le meilleur ? Pas vraiment. Le manque d'ambition de la PPE sur la sobriété et l'efficacité énergétique se traduit par des productions d'énergie élevées et un niveau des exportations d'électricité multiplié par 3 en 10 ans. Pourtant, certaines énergies renouvelables restent freinées comme l'éolien offshore ou la méthanisation... Quant au photovoltaïque, il est favorisé surtout pour les grands parcs au sol dans la moitié sud de la France alors qu'un développement harmonieux aurait des bénéfices connexes.
De son côté, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté et adopté un avis sur les projets de Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) le 9 avril 2019. Cet avis rapporté par Madeleine Charru, vice-présidente du CLER et Guillaume Duval, éditorialiste à Alternatives économiques, estime que la France doit se donner plus de moyens financiers pour agir à la hauteur des enjeux énergétiques et climatiques, définir un cadre clair et stable favorable à la transition énergétique et réformer la gouvernance pour une meilleure appropriation.
Ensemble, nous préconisons de mener plusieurs chantiers urgents : engager un plan ambitieux de rénovation des passoires thermiques, renforcer le soutien à la chaleur renouvelable et aux réseaux de chaleur, développer le service public de la performance énergétique pour accompagner les changements nécessaires, soutenir clairement les territoires qui s’engagent, et enfin, mener une politique alimentaire et agricole à inscrire pleinement dans la stratégie climat.
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