Les chiffres de la croissance française au premier trimestre ont été publiés ce matin par l’Insee, et le verre est à la fois à moitié plein et à moitié vide.
On attendait en effet un rebond de la consommation des Français, grâce aux mesures de pouvoir d’achat. Certaines mesures ont été mises en place en fin d’année dernière, comme la suppression de cotisations et de la taxe d’habitation. D’autres font suite à la crise des Gilets jaunes, comme la revalorisation de la prime d’activité.
Résultat : au premier trimestre, la consommation des ménages a grimpé de 0,4 %, alors qu’elle avait stagné au quatrième trimestre 2018. Les Français ressentent enfin la hausse de leur pouvoir d’achat. C’est nécessaire pour que les mesures du gouvernement aient un impact sur la croissance de l’activité.
Mais le problème, c’est que cet impact est encore limité. Depuis le début de l’année, les Français tendent à préférer l’épargne à la consommation. Malgré les reprises des créations d’emplois, ils craignent plus le chômage que l’année dernière.
D’ailleurs, en février et mars, la consommation des ménages en biens a reculé. Selon ING, la croissance de la consommation sera à peine supérieure à 1 % en 2019.
Conclusion : le rebond de la consommation est une bonne nouvelle en demi-teinte pour la croissance française.
On attendait en effet un rebond de la consommation des Français, grâce aux mesures de pouvoir d’achat. Certaines mesures ont été mises en place en fin d’année dernière, comme la suppression de cotisations et de la taxe d’habitation. D’autres font suite à la crise des Gilets jaunes, comme la revalorisation de la prime d’activité.
Résultat : au premier trimestre, la consommation des ménages a grimpé de 0,4 %, alors qu’elle avait stagné au quatrième trimestre 2018. Les Français ressentent enfin la hausse de leur pouvoir d’achat. C’est nécessaire pour que les mesures du gouvernement aient un impact sur la croissance de l’activité.
Mais le problème, c’est que cet impact est encore limité. Depuis le début de l’année, les Français tendent à préférer l’épargne à la consommation. Malgré les reprises des créations d’emplois, ils craignent plus le chômage que l’année dernière.
D’ailleurs, en février et mars, la consommation des ménages en biens a reculé. Selon ING, la croissance de la consommation sera à peine supérieure à 1 % en 2019.
Conclusion : le rebond de la consommation est une bonne nouvelle en demi-teinte pour la croissance française.
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