Presque 20 mois après la diffusion du dernier épisode de la saison 7, les accrocs de "GoT" avaient enfin droit à leur dose, comme George Duval, l'un des barmen de l'Understudy, qui a même créé un cocktail en l'honneur de Jon Snow, l'un des personnages. Signe de l'immense popularité de la série de la chaîne câblée HBO, les neufs mots les plus tweetés dimanche soir avaient tous un lien avec le monde de l'écrivain George R.R. Martin, en premier lieu Bran Stark (plus de 500.000 tweets vers 05H00 GMT), net favori des bookmakers pour régner sur les Sept royaumes.
A Brooklyn, quelques masques s'affichaient ici ou là dans l'assistance, mais c'est Marlee Newman et son costume fantastico-médiéval, inspiré de Jon Snow et fabriqué maison, qui l'a emporté haut la main à l'applaudimètre.
La jeune femme à la chevelure peroxydée, façon Brienne de Torth (un autre personnage), avait même confectionné un impressionnant dragon en papier-mâché, plus vrai que nature.
Pour pimenter un peu la soirée, Anthony Trasatti, Jean-Louis Baron et leurs six collègues avaient choisi chacun cinq personnages dont ils espéraient qu'ils survivent le plus longtemps possible dans cet univers sanguinaire et mettront leur grille à l'épreuve de "GoT" chaque semaine. Jean-Louis avait pu sélectionner, après tirage au sort, Daenerys Targaryen, la souveraine qui a actuellement le vent en poupe.
"Elle doit mourir, donc elle sera la dernière à mourir", pariait pourtant le quadragénaire, tablant sur le sens de la dramaturgie des auteurs. "La construction de ce monde est absolument phénoménale", s'enthousiasmait-il.
"C'est une super façon de s'évader." La série est si riche que beaucoup préfèrent la regarder chez eux, dans le calme, pour ne pas rater un détail, une allusion, quitte à préférer même le différé pour revoir plusieurs fois une scène. Mais pour ce lancement de la dernière saison, Robin Akyigit avait décidé de faire une exception, "d'en faire un événement".
"Je voulais voir les réactions des gens", a-t-elle expliqué. "C'est comme aller au cinéma. Regarder un film chez soi, c'est sympa, mais..." "Heureusement, le son était top", soufflait, après la projection, Alejandro Hernandez, venu de Miami et qui ne voulait pas regarder l'épisode dans sa chambre d'hôtel.
"J'avais peur qu'on loupe quelque chose parce que les gens parlaient, mais en fait, tout le monde s'est tu quand il le fallait." Le public de connaisseurs n'a ainsi donné de la voix que furtivement, pour rire des traits d'humour légendaires de Tyrion Lannister, sursauter devant un enfant zombie ou fondre devant les retrouvailles de Jon Snow et Arya Stark.
La projection a rappelé à Audie Smith, un quinquagénaire de Brooklyn, les soirées familiales autour du poste de télévision, qui deviennent une rareté avec la multiplication des écrans et des sources de contenu.
"On regardait nos séries familiales ensemble. Et ça (la projection de dimanche), ça met le truc encore à un autre niveau", a-t-il constaté, ravi, alors qu'il venait,
A Brooklyn, quelques masques s'affichaient ici ou là dans l'assistance, mais c'est Marlee Newman et son costume fantastico-médiéval, inspiré de Jon Snow et fabriqué maison, qui l'a emporté haut la main à l'applaudimètre.
La jeune femme à la chevelure peroxydée, façon Brienne de Torth (un autre personnage), avait même confectionné un impressionnant dragon en papier-mâché, plus vrai que nature.
Pour pimenter un peu la soirée, Anthony Trasatti, Jean-Louis Baron et leurs six collègues avaient choisi chacun cinq personnages dont ils espéraient qu'ils survivent le plus longtemps possible dans cet univers sanguinaire et mettront leur grille à l'épreuve de "GoT" chaque semaine. Jean-Louis avait pu sélectionner, après tirage au sort, Daenerys Targaryen, la souveraine qui a actuellement le vent en poupe.
"Elle doit mourir, donc elle sera la dernière à mourir", pariait pourtant le quadragénaire, tablant sur le sens de la dramaturgie des auteurs. "La construction de ce monde est absolument phénoménale", s'enthousiasmait-il.
"C'est une super façon de s'évader." La série est si riche que beaucoup préfèrent la regarder chez eux, dans le calme, pour ne pas rater un détail, une allusion, quitte à préférer même le différé pour revoir plusieurs fois une scène. Mais pour ce lancement de la dernière saison, Robin Akyigit avait décidé de faire une exception, "d'en faire un événement".
"Je voulais voir les réactions des gens", a-t-elle expliqué. "C'est comme aller au cinéma. Regarder un film chez soi, c'est sympa, mais..." "Heureusement, le son était top", soufflait, après la projection, Alejandro Hernandez, venu de Miami et qui ne voulait pas regarder l'épisode dans sa chambre d'hôtel.
"J'avais peur qu'on loupe quelque chose parce que les gens parlaient, mais en fait, tout le monde s'est tu quand il le fallait." Le public de connaisseurs n'a ainsi donné de la voix que furtivement, pour rire des traits d'humour légendaires de Tyrion Lannister, sursauter devant un enfant zombie ou fondre devant les retrouvailles de Jon Snow et Arya Stark.
La projection a rappelé à Audie Smith, un quinquagénaire de Brooklyn, les soirées familiales autour du poste de télévision, qui deviennent une rareté avec la multiplication des écrans et des sources de contenu.
"On regardait nos séries familiales ensemble. Et ça (la projection de dimanche), ça met le truc encore à un autre niveau", a-t-il constaté, ravi, alors qu'il venait,
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