Sans ordinateur, sous surveillance vidéo… le strict contrôle judiciaire de Carlos Ghosn

L’ancien dirigeant de Renault et Nissan est sorti de prison ce matin. Mais la justice japonaise lui impose un contrôle judiciaire très strict. Carlos Ghosn doit rester à Tokyo dans une résidence placée sous surveillance vidéo. Il n’a pas le droit d’avoir un ordinateur ni d’écrire ou recevoir des SMS.

Après 107 jours passés à l’ombre des murs de la prison de Kosuge à Tokyo, Carlos Ghosn a été libéré ce mercredi matin contre une caution de 8 millions d’euros. L’ex-patron de Renault et Nissan goûte cependant à une liberté relative. Son nouvel avocat, Junichiro Hironaka a convaincu le juge de libérer son illustre client à la condition qu’il soit placé sous un très strict contrôle judiciaire.