Abdel halim hafez ahibak

  • il y a 16 ans
Il devient l'un des plus célèbres acteurs et chanteurs de sa génération. Contemporain de géants tels que Oum Kalthoum, Mohammed Abdel Wahab, Farid El Atrache pour ne citer que ceux-là, il s'est détaché d'eux en apportant un nouveau souffle pour le «tarab» et l'art de la chanson. Ainsi, on le voyait décontracté et souriant sur scène; il aimait s'amuser avec le public et jouer le chef d'orchestre. Cette amour de la scène et du public, rompant avec l'attitude crispée de ses concurrents, est une des raisons de son exceptionnelle popularité. Mais ses performances scéniques et cinématographiques pleines de passion restent impressionnantes, car Abdelhalim souffrait continuellement; atteint de la bilharziose, il était aussi asthmatique et souffrait des séqqueles d'une fracture a la jambe. On a aussi raconté qu'il utilisait sa maladie pour s'attirer la sympathie du public féminin; mais sa mort des suites de cette maladie fait taire ces accusations. Parmi ses inoubliables concerts, on note une prestation a l'Olympia de Paris en 1974. Sa dernière apparition sur scène remonte a mars 1976, et il décède alors qu'il préparait l'interprétation de "Min ghir lih". Cette composition qu'il n'a pu interpreter sera chantée en son honneur par Abdelwahab en personne.
Ses principaux collaborateurs furent Mohamed el Mougy et Kamal Ettaouil (ses vieux amis), le géant Abdelwahab, et d'autres artistes tels que Baligh Hamdi, Mohamed Hamza ou le grand poète syrien Nizar Qabbani. Abdelwahab l'avait pris sous son aile, impressionné par la voix de son jeune concurrent; une grande amitié se liera entre lui et Abdelhalim, qui était aussi l'ami de Farid el Atrache. En revanche, le rossignol a connu la dispute avec deux stars de la chanson arabe, Oum Kalthoum et Warda.