Ils ont la vingtaine et des rêves plein la tête. Ils sont nés ou ont grandi à Tripoli, capitale du Liban-Nord. Ils y vivent toujours, du moins en partie. Nous avons choisi de faire le portrait vidéo de cinq jeunes originaires de cette grande ville à l'histoire compliquée. Cinq jeunes qui ont dû faire face à des situations difficiles mais qui s'accrochent et ne lâchent rien face à l'adversité.
Moustapha, qui vit à Tripoli, dans le quartier de Bab el-Tebbané, n'a pas de papiers. Ils seraient plusieurs milliers dans son cas. Des jeunes nés au Liban, y ayant vécu toute leur vie, dont les parents sont Libanais. La raison ? Leurs parents, issus de milieux défavorisés, et souvent par ignorance, ne les ont pas enregistrés auprès des autorités compétentes dans l’année suivant leur naissance. Résultat, ils n’ont aucune existence légale, ne peuvent être scolarisés dans une école, ne peuvent être inscrits à la Caisse nationale de la Sécurité sociale, ne peuvent voyager… « Je n'ai rien qui prouve que je suis Libanais, dit Moustapha. Je n'ai qu'un papier que je peux utiliser pour passer les barrages dans le pays. Franchement, je rêve de quitter ce pays, vu qu'il ne m'accorde même pas une pièce d'identité. Prendre ma femme et mes enfants et partir. »
Lire ici :
https://www.lorientlejour.com/article/1135908/avoir-20-ans-a-tripoli-ces-jeunes-qui-saccrochent-face-a-ladversite.html
Moustapha, qui vit à Tripoli, dans le quartier de Bab el-Tebbané, n'a pas de papiers. Ils seraient plusieurs milliers dans son cas. Des jeunes nés au Liban, y ayant vécu toute leur vie, dont les parents sont Libanais. La raison ? Leurs parents, issus de milieux défavorisés, et souvent par ignorance, ne les ont pas enregistrés auprès des autorités compétentes dans l’année suivant leur naissance. Résultat, ils n’ont aucune existence légale, ne peuvent être scolarisés dans une école, ne peuvent être inscrits à la Caisse nationale de la Sécurité sociale, ne peuvent voyager… « Je n'ai rien qui prouve que je suis Libanais, dit Moustapha. Je n'ai qu'un papier que je peux utiliser pour passer les barrages dans le pays. Franchement, je rêve de quitter ce pays, vu qu'il ne m'accorde même pas une pièce d'identité. Prendre ma femme et mes enfants et partir. »
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