je suis à ma place

  • il y a 6 ans
Si je pouvais observer le monde de l’intérieur d’un bocal comme un poisson rouge, je le ferais. Si je pouvais courir, nu, libre, le long de la plage, sans regarder en arrière, je le ferais. Si je pouvais me perdre dans la profondeur de la mer, ne serait-ce qu’un instant, je le ferais. A chaque fois que je ferme les yeux, c’est un pas de plus vers l’obscurité, quand il n’y a plus ta main qui me guide, les nuages envahissent le ciel et mon coeur ne t’appartient plus. Peut-être qu’au fond, les racines qui nous lient sont les mêmes qui lient les personnes à notre destin.