Velib à Philadelphie

  • il y a 16 ans
AXEL IN USA. Le Vélib’ fait école dans la chef-lieu de Pennsylvanie. La crise économique et le coût du carburant, enjeux de l’élection américaine, explique cet engouement. Reportage et VIDEO EN +

« Vous voulez essayer le bike sharing ? », me demande Jason Meinzer, alors que je me promène dans Philadelphie. Derrière lui, se trouve une station de vélos qui me fait penser au Vélib’ parisien. Au pays où la Cadillac et les Mustang sont reines, serait-il possible qu’ils aient importé notre bicyclette urbaine ? Le jeune homme me confirme qu’ils se sont inspirés de l’expérience française. « A Philadelphie, il s’agit d’un essai, mais on en a implanté à Washington, et plusieurs villes ont des projets en attente, mais si vous voulez plus de précisions, demandez à la fille là-bas », dit-il m’indiquant du doigt une jeune femme blonde.

Brittany Bonnette (photo) est chargée du projet pour la ville de Philadelphie. Elle a vécu en France, à Lyon. C’est le « Vélo’v », version antérieure au Vélib’, qui a été le déclencheur. « La tendance verte est dans tous les journaux, explique-t-elle en français. Mais beaucoup de gens ici font ce qu’on appelle ici du green Washing. Ils font semblant d’être écolos et changent peu leurs habitudes. » Mais les choses vont devoir changer.