Dyptique s'articulant en 4 mouvement et ayant pour thême Paris.
Ecrit et réalisé par MétamorFF dans le cadre du concours dailymotion "Paris Remix" a partir des archives de l'ina mises à disposition.
Je suis Paris.
Je suis la lumière fantasque qui pare la Seine de ses reflets iridescents.
Je suis le murmure psalmodié de par les rues errant.
Je suis la douceur fleurissante au creux des nuits d'été.
Je suis le mystère tapi dans la brume éthérée de mes canaux .
Je suis Paris.
Si les boulevards sont mes artères, mes rues sont autant de veines.
Après maintes mutations, mon âme demeure-t-elle la même?
Défiant la sublime arrogance des hommes, défiant le temps.
Recouvrant délicatement les immeubles délabrés des strates de mon passé.
Combien d'amoureux se sont baignés à l'orée de mes charmes envoûtants ?
Combien d'humains ai-je vu naître ?
Combien d'humains reposent-en mon sein ?
D'amer souvenirs jalonnent mes jardins parfumés.
Suis-je la sève bouillonante pourvoyeuse des chemins ?
Ou simple noeud de convergence des destins ?
Tant de joies et de paix.
Tant de peines et de désarrois.
Je suis Paris, mes rues ont goûtés la misère et le sang séché.
Les hommes ont déversés le fardeau tragique de leurs existences, qui,
mûrissant en mes entrailles, grava dans la douleur mes rues d'anathèmes.
Figeant d'instants, dans ce grand vacarme de vies, mon coeur languissant.
Car tant qu'il y aura des pas résonnants sur mes pavés, charriants d' amours frivoles mes rêves abîmés, j'ai été, je suis, et je demeurerai Paris.
MetamorFF
Ecrit et réalisé par MétamorFF dans le cadre du concours dailymotion "Paris Remix" a partir des archives de l'ina mises à disposition.
Je suis Paris.
Je suis la lumière fantasque qui pare la Seine de ses reflets iridescents.
Je suis le murmure psalmodié de par les rues errant.
Je suis la douceur fleurissante au creux des nuits d'été.
Je suis le mystère tapi dans la brume éthérée de mes canaux .
Je suis Paris.
Si les boulevards sont mes artères, mes rues sont autant de veines.
Après maintes mutations, mon âme demeure-t-elle la même?
Défiant la sublime arrogance des hommes, défiant le temps.
Recouvrant délicatement les immeubles délabrés des strates de mon passé.
Combien d'amoureux se sont baignés à l'orée de mes charmes envoûtants ?
Combien d'humains ai-je vu naître ?
Combien d'humains reposent-en mon sein ?
D'amer souvenirs jalonnent mes jardins parfumés.
Suis-je la sève bouillonante pourvoyeuse des chemins ?
Ou simple noeud de convergence des destins ?
Tant de joies et de paix.
Tant de peines et de désarrois.
Je suis Paris, mes rues ont goûtés la misère et le sang séché.
Les hommes ont déversés le fardeau tragique de leurs existences, qui,
mûrissant en mes entrailles, grava dans la douleur mes rues d'anathèmes.
Figeant d'instants, dans ce grand vacarme de vies, mon coeur languissant.
Car tant qu'il y aura des pas résonnants sur mes pavés, charriants d' amours frivoles mes rêves abîmés, j'ai été, je suis, et je demeurerai Paris.
MetamorFF
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Art et design