Reprise en Janvier 2009 au théâtre de la Bastille.
Mise en scène de François Orsoni
Compagnie Théâtre NéNéKa
Avec Suliane Brahim, Alban Guyon, Clotilde Hesme, Masto, ThomaS Landbo
"« Jean la Chance » écrit par Bertolt Brecht vers 1919 d'après un conte populaire des frères Grimm, raconte la double trajectoire d'un homme simple qui, par un système d'échange et avec gratitude, perd tout ce qu'il a au fil de rencontres avec des gens opportunistes et malhonnêtes. En parallèle de ce dépouillement en règle, Jean se sent de plus en plus heureux, libre et en phase avec la vie et le monde. Pour notre époque, c'est une réponse précise à notre monde consumériste qui hiérarchise les gens sur la propriété, confond « bon » avec « con », et associe le bonheur à la richesse. C'est aussi une illustration de proverbes comme « ce que tu possèdes te possède » ou « loin de tout près du tout ». Ce conte pourrait être Bouddhiste ou Franciscain sous ses airs de farce campagnarde, et Jean le simple, pour ce qu'il est et parce qu'il ne le verbalise pas, un homme accompli et en harmonie. Son bonheur et son enthousiasme reposent sur les sentiments et une relation intime et jouissive avec son corps et avec la nature, et ceci souligne une grande sagesse respectueuse de la nature humaine, tout en le détachant d'une conception chrétienne du genre « Heureux les pauvres et les simples d'esprit » qui renie les satisfactions de la chaire. Ce texte marque quand même l'unicité du personnage face aux autres, et présente donc l'homme en général comme en fuite de la joie ou victime d'un système. Merci M. Jean…"
Tomas Heuer
www.neneka.fr
www.theatre-bastille.com
teaser réalisé par Victor Ede / www.cinephage.org
Mise en scène de François Orsoni
Compagnie Théâtre NéNéKa
Avec Suliane Brahim, Alban Guyon, Clotilde Hesme, Masto, ThomaS Landbo
"« Jean la Chance » écrit par Bertolt Brecht vers 1919 d'après un conte populaire des frères Grimm, raconte la double trajectoire d'un homme simple qui, par un système d'échange et avec gratitude, perd tout ce qu'il a au fil de rencontres avec des gens opportunistes et malhonnêtes. En parallèle de ce dépouillement en règle, Jean se sent de plus en plus heureux, libre et en phase avec la vie et le monde. Pour notre époque, c'est une réponse précise à notre monde consumériste qui hiérarchise les gens sur la propriété, confond « bon » avec « con », et associe le bonheur à la richesse. C'est aussi une illustration de proverbes comme « ce que tu possèdes te possède » ou « loin de tout près du tout ». Ce conte pourrait être Bouddhiste ou Franciscain sous ses airs de farce campagnarde, et Jean le simple, pour ce qu'il est et parce qu'il ne le verbalise pas, un homme accompli et en harmonie. Son bonheur et son enthousiasme reposent sur les sentiments et une relation intime et jouissive avec son corps et avec la nature, et ceci souligne une grande sagesse respectueuse de la nature humaine, tout en le détachant d'une conception chrétienne du genre « Heureux les pauvres et les simples d'esprit » qui renie les satisfactions de la chaire. Ce texte marque quand même l'unicité du personnage face aux autres, et présente donc l'homme en général comme en fuite de la joie ou victime d'un système. Merci M. Jean…"
Tomas Heuer
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