Fillettes tuées dans l’Ain. La piste de l’infanticide privilégiée.

  • il y a 6 ans
Fillettes tuées dans l’Ain. La piste de l’infanticide privilégiée.

Les enquêteurs privilégient la piste de l’infanticide après que deux petites filles ont été retrouvées mortes avec des blessures à l’arme blanche à la gorge, mardi à leur domicile dans l’Ain. Les enfants ont été retrouvées près de leur mère inanimée et de leur frère de 11 ans dans un état critique. Les autopsies seront réalisées ce mercredi à Lyon.

La piste de l’infanticide était privilégiée ce mercredi au lendemain de la découverte dans l’Ain des corps de deux fillettes gisant près de leur mère inanimée et de leur frère aîné dans un état critique, a-t-on appris auprès du parquet. « La mère des enfants est toujours hospitalisée et n’a pas pu encore être entendue mais la piste de l’infanticide est privilégiée par les enquêteurs », a indiqué le procureur de la République de Bourg-en-Bresse Christophe Rode.

L’état de santé de l’enfant de 11 ans, hospitalisé à Genève et présentant, comme ses sœurs, des blessures à la gorge à l’arme blanche, « est toujours très préoccupant ». Il n’a pas non plus pu être auditionné. La macabre découverte est survenue mardi en début d’après-midi dans un petit pavillon d’un quartier résidentiel tranquille de la commune de Saint-Genis-Pouilly, dans le pays de Gex, frontalier avec la Suisse.

L’autopsie réalisée ce mercredi
« On ne sait pas encore si les blessures à l’arme blanche ont causé la mort des deux fillettes, âgées de 2 ans et 7 ans, ou si d’autres actes ont été commis, étouffement, ingestion de médicaments… », a relevé Christophe Rode, ajoutant qu’il s’agissait d’une famille qui n’avait « jamais fait parler d’elle auparavant ».

L’autopsie des deux petites filles doit être réalisée ce mercredi à Lyon. C’est une voisine de la famille qui avait alerté mardi les secours. Le père des enfants se trouvait alors à son travail en Suisse. L’enquête a été confiée à la section de recherches de Lyon.

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