Une jolie métaphore de Léonard Cohen (ballad of the absent mare)que la magnifique version de notre ami CILABROS m'a donné envie de reprendre. J'ai pris la traduction adaptée de Jean Guiloineau. (j'ai quelques problèmes de vidéo)
Priez pour le cow-boy, sa jument s'est sauvée
il va la rechercher, sa chérie, son égarée
Mais les routes sont inondées et la rivière en crue
les ponts se sont brisés, tout est perdu
Il n'y a rien à suivre, nulle part où aller,
Elle est partie comme la neige, comme l'été
Les chants des criquets lui brisent le coeur
et le jour s'en va et la nuit a peur
A-t-il rêvé, ou son galop vient de passer
en ouvrant un chemin dans la fougère brisée
et en marquant la boue du fer et de l'or
cloués à son sabot quant il était son lord
Puis près de la maison sur l'arbre le plus haut
brusquement chante un oiseau
Oh, le soleil est doux, le vent souffle sa prière
sur les saules près de la rivière
Le monde est beau, le monde est infini
elle est là-bas où se séparent la lumière et la nuit
environnée de buée, elle est timide et sans pareille
et marche sur la lune quand elle gratte le ciel
Elle vient vers sa main, domptée à demi
Elle veut se perdre encore et il le veut aussi
Et elle repartira par le passage libéré
Vers l'herbe des montagnes pour s'y rouler
Ou elle s'en ira vers le haut plateau
Sans rien en bas, sans rien en haut
voici l'heure de leur épreuve, voici l'heure du fouet
Marchera-t-elle dans les flammes, osera-t-il tirer
A la jument qui galope le cavalier s'est attaché
et au cavalier la jument s'est liée
Il n'y a plus d'espace que le ciel qui s'enfuit
Il n'y a plus de temps que le jour et la nuit
L'étreinte qui tenait leur union si serrée
qui dans la nuit l'a déchirée ?
L'un dit c'est la jument, l'autre, le cavalier
l'amour comme la fumée ne peut se réparer
Priez pour le cow-boy, sa jument s'est sauvée
il va la rechercher, sa chérie, son égarée
Mais les routes sont inondées et la rivière en crue
les ponts se sont brisés, tout est perdu
Il n'y a rien à suivre, nulle part où aller,
Elle est partie comme la neige, comme l'été
Les chants des criquets lui brisent le coeur
et le jour s'en va et la nuit a peur
A-t-il rêvé, ou son galop vient de passer
en ouvrant un chemin dans la fougère brisée
et en marquant la boue du fer et de l'or
cloués à son sabot quant il était son lord
Puis près de la maison sur l'arbre le plus haut
brusquement chante un oiseau
Oh, le soleil est doux, le vent souffle sa prière
sur les saules près de la rivière
Le monde est beau, le monde est infini
elle est là-bas où se séparent la lumière et la nuit
environnée de buée, elle est timide et sans pareille
et marche sur la lune quand elle gratte le ciel
Elle vient vers sa main, domptée à demi
Elle veut se perdre encore et il le veut aussi
Et elle repartira par le passage libéré
Vers l'herbe des montagnes pour s'y rouler
Ou elle s'en ira vers le haut plateau
Sans rien en bas, sans rien en haut
voici l'heure de leur épreuve, voici l'heure du fouet
Marchera-t-elle dans les flammes, osera-t-il tirer
A la jument qui galope le cavalier s'est attaché
et au cavalier la jument s'est liée
Il n'y a plus d'espace que le ciel qui s'enfuit
Il n'y a plus de temps que le jour et la nuit
L'étreinte qui tenait leur union si serrée
qui dans la nuit l'a déchirée ?
L'un dit c'est la jument, l'autre, le cavalier
l'amour comme la fumée ne peut se réparer
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