Lors du récent reportage consacré à TFC-Nancy (2-0), comme j'étais finalement concentré sur d'autres "focus" je n'avais pas interviewé Anaïs Arcambal bien que j'en avais eu le projet avant le match. Or, au vu des deux matchs toulousains de fin de saison que j'ai filmé à domicile cette joueuse que ne connaissais pas m'a fait bonne impression par sa vivacité, sa gnaque, ses tacles propres bien placés ou encore sa relance plutôt propre en général. Deux choses intéressantes à signaler : 1) cette joueuse qui a également connu la D1 est actuellement doctorante à côté du foot et ça démontre que les études-taf en parallèle à la pratique ne sont pas forcément un obstacle au haut niveau amateur/semi-pro quand on a la passion et qu'une conciliation est trouvée même si ça ne doit pas toujours être évident. 2) Anaïs Arcambal a démarré en mixité (de 7 à 14 ans) et cela se voit sur le terrain, notamment dans les contacts ou encore la vivacité.
Bref, voici donc une très courte video sur quelques gestes que j'ai bien savouré durant les montages videos accordés à deux matchs toulousains de fin de saison plutôt peu emballés dans leur ensemble. Pour reprendre la conclusion de la supportrice toulousaine Christine dans le récent reportage consacré au dernier match des Violettes, le foot féminin "on s'en fout" à part Lyon et Paris voire Montpellier, surtout j'ai l'impression quand il s'agit de s'attarder plus longuement sur le contenu du terrain, mais cette joueuse démontre que parmi les valeurs du foot féminin (sociabilité, plaisir dans la pratique etc) il y a aussi un aspect purement footballistique qui peut séduire les spectateurs/spectatrices et pas seulement en D1 même si la culture du résultat semble malheureusement s'amplifier notamment là où il y a une hausse des moyens accordés, plutôt que d'axer avant tout sur la progression sur le long terme (contenu du jeu etc). Du coup, il est vrai que nombreux matchs ont plutôt déçu cette saison en terme de prise de risque, de folie, jeu ouvert et offensif. Le résultat, comme dans le foot amateur masculin d'ailleurs, prend de plus en plus le pas sur le reste à la manière du triste spectacle footbalistique professionnel de la L1 et de la L2 (où cependant il y a quelques enjeux économiques plus importants en amont, à la différence du monde amateur et semi pro).
Bref, voici donc une très courte video sur quelques gestes que j'ai bien savouré durant les montages videos accordés à deux matchs toulousains de fin de saison plutôt peu emballés dans leur ensemble. Pour reprendre la conclusion de la supportrice toulousaine Christine dans le récent reportage consacré au dernier match des Violettes, le foot féminin "on s'en fout" à part Lyon et Paris voire Montpellier, surtout j'ai l'impression quand il s'agit de s'attarder plus longuement sur le contenu du terrain, mais cette joueuse démontre que parmi les valeurs du foot féminin (sociabilité, plaisir dans la pratique etc) il y a aussi un aspect purement footballistique qui peut séduire les spectateurs/spectatrices et pas seulement en D1 même si la culture du résultat semble malheureusement s'amplifier notamment là où il y a une hausse des moyens accordés, plutôt que d'axer avant tout sur la progression sur le long terme (contenu du jeu etc). Du coup, il est vrai que nombreux matchs ont plutôt déçu cette saison en terme de prise de risque, de folie, jeu ouvert et offensif. Le résultat, comme dans le foot amateur masculin d'ailleurs, prend de plus en plus le pas sur le reste à la manière du triste spectacle footbalistique professionnel de la L1 et de la L2 (où cependant il y a quelques enjeux économiques plus importants en amont, à la différence du monde amateur et semi pro).
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