NOUS, LES INTRANQUILLES
un film de Nicolas Coutant et du Groupe Cinéma du Centre Artaud. Sortie le 2 mai.
RLHD.TV vous donne rendez-vous au Studio Galande avec Nicolas Contant
C'est dans l'Est que cela se passe, en terre champenoise. Au centre Médico Psychologique Antonin Artaud à Reims. La caméra de Nicolas Contant, trois mois durant a été la complice des patients présents. Pas de voyeurisme, mais une complémentarité artistique qui en dit long sur la quête du réalisateur. Un film original à l'écriture multiple (l'ouverture du film est un grand et beau moment, ce n'est pas le seul) qui offre au spectateur une vision nouvelle sur cette collectivité humaine, que l'on voudrait voir enfermer. Peur que leurs regards nous interrogent sur notre folie refoulée. Film emprunt de retenue, avec cette double particularité, patients et soignants sont à égalités d'images. La question qui se pose est : comment filmer ? Nicolas Contant y répond avec justesse. Pas d'effet mais une complicité sans faille avec les patients qui prennent la caméra pour raconter (extraits) à travers de courts films, la vision de leurs langages. Respect. C'est le mot qui s'écrit en image. De la solitude pudique aux réunions, des sorties (c'est un centre ouvert) à la préparation des portes ouvertes, de la venue d'une radio dont la jeune journaliste semblait bigrement mal à l'aise devant les réponses d'une grande logique que lui donne un patient. L'univers capté écrit une belle histoire. Celles d'hommes et de femmes que l'on peut croiser dans les environs de Reims, et qui vous sourient. NOUS, LES INTRANQUILLES est un film citoyen. Ne passez pas à côté d'une oeuvre qui vous fait toucher du doigt l'autre côté du miroir.
un film de Nicolas Coutant et du Groupe Cinéma du Centre Artaud. Sortie le 2 mai.
RLHD.TV vous donne rendez-vous au Studio Galande avec Nicolas Contant
C'est dans l'Est que cela se passe, en terre champenoise. Au centre Médico Psychologique Antonin Artaud à Reims. La caméra de Nicolas Contant, trois mois durant a été la complice des patients présents. Pas de voyeurisme, mais une complémentarité artistique qui en dit long sur la quête du réalisateur. Un film original à l'écriture multiple (l'ouverture du film est un grand et beau moment, ce n'est pas le seul) qui offre au spectateur une vision nouvelle sur cette collectivité humaine, que l'on voudrait voir enfermer. Peur que leurs regards nous interrogent sur notre folie refoulée. Film emprunt de retenue, avec cette double particularité, patients et soignants sont à égalités d'images. La question qui se pose est : comment filmer ? Nicolas Contant y répond avec justesse. Pas d'effet mais une complicité sans faille avec les patients qui prennent la caméra pour raconter (extraits) à travers de courts films, la vision de leurs langages. Respect. C'est le mot qui s'écrit en image. De la solitude pudique aux réunions, des sorties (c'est un centre ouvert) à la préparation des portes ouvertes, de la venue d'une radio dont la jeune journaliste semblait bigrement mal à l'aise devant les réponses d'une grande logique que lui donne un patient. L'univers capté écrit une belle histoire. Celles d'hommes et de femmes que l'on peut croiser dans les environs de Reims, et qui vous sourient. NOUS, LES INTRANQUILLES est un film citoyen. Ne passez pas à côté d'une oeuvre qui vous fait toucher du doigt l'autre côté du miroir.
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🎥
Court métrage