Paris. Trois légionnaires poursuivis pour avoir "tabassé" un voleur.
Paris. Trois légionnaires poursuivis pour avoir "tabassé" un voleur.
Trois légionnaires en permission qui rentraient d’une soirée ont été témoins d’un vol, ce dimanche 1er avril à Paris. Lorsque sous leurs yeux, dans le métro, une jeune fille s’est fait arracher son téléphone portable, leur sang n’a fait qu’un tour. Les militaires ont rattrapé le voleur, une bagarre a eu lieu. Les trois légionnaires sont désormais poursuivis par la justice.
Trois légionnaires ont été placés en garde à vue et déférés ce lundi, après avoir arrêté un voleur mineur sans ménagement, rapporte le Parisien. Les trois légionnaires en permission ont été témoins d’un vol dans le métro à Paris, alors qu’ils rentraient d’une soirée, dimanche 1er avril au petit matin. Un jeune homme s’en est pris à une jeune femme au niveau de la station Saint-Ambroise (XIe arrondissement), lui arrachant son portable avant de sortir précipitamment de la rame et de tenter de s’enfuir.
« Ils y sont allés un peu fort »
Les trois militaires, âgés de 21 à 24 ans, se sont lancés à la poursuite de l’agresseur, mineur. Ils ont fini par le rattraper dans une rue du quartier. C’est là, semble-t-il, qu’ils auraient eu la main un peu lourde. Selon une source proche du dossier, « le gamin ne s’est pas laissé faire. Ils se sont battus. On va dire que les légionnaires y sont allés un peu fort ».
Bilan de l’échauffourée : une dent cassée et de nombreuses contusions pour le jeune délinquant, sans papiers d’identité ni adresse. Il a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme les trois « justiciers », qui avaient consommé de l’alcool pendant leur soirée, précise une source policière au Parisien.
En garde à vue et poursuivis
Selon la police, des désaccords sont intervenus au parquet quant à la suite à donner à cette affaire. « Au parquet, ils n’étaient pas d’accord […] Certains voulaient laisser tomber » C’est finalement une substitut du procureur qui décide de poursuivre les trois hommes en justice.
Les militaires ont été déférés lundi 2 avril au parquet de Paris. Ils ont confié, amers : « Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime ». L’enquête a été confiée à la Brigade des réseaux ferrés.
Trois légionnaires en permission qui rentraient d’une soirée ont été témoins d’un vol, ce dimanche 1er avril à Paris. Lorsque sous leurs yeux, dans le métro, une jeune fille s’est fait arracher son téléphone portable, leur sang n’a fait qu’un tour. Les militaires ont rattrapé le voleur, une bagarre a eu lieu. Les trois légionnaires sont désormais poursuivis par la justice.
Trois légionnaires ont été placés en garde à vue et déférés ce lundi, après avoir arrêté un voleur mineur sans ménagement, rapporte le Parisien. Les trois légionnaires en permission ont été témoins d’un vol dans le métro à Paris, alors qu’ils rentraient d’une soirée, dimanche 1er avril au petit matin. Un jeune homme s’en est pris à une jeune femme au niveau de la station Saint-Ambroise (XIe arrondissement), lui arrachant son portable avant de sortir précipitamment de la rame et de tenter de s’enfuir.
« Ils y sont allés un peu fort »
Les trois militaires, âgés de 21 à 24 ans, se sont lancés à la poursuite de l’agresseur, mineur. Ils ont fini par le rattraper dans une rue du quartier. C’est là, semble-t-il, qu’ils auraient eu la main un peu lourde. Selon une source proche du dossier, « le gamin ne s’est pas laissé faire. Ils se sont battus. On va dire que les légionnaires y sont allés un peu fort ».
Bilan de l’échauffourée : une dent cassée et de nombreuses contusions pour le jeune délinquant, sans papiers d’identité ni adresse. Il a été interpellé et placé en garde à vue, tout comme les trois « justiciers », qui avaient consommé de l’alcool pendant leur soirée, précise une source policière au Parisien.
En garde à vue et poursuivis
Selon la police, des désaccords sont intervenus au parquet quant à la suite à donner à cette affaire. « Au parquet, ils n’étaient pas d’accord […] Certains voulaient laisser tomber » C’est finalement une substitut du procureur qui décide de poursuivre les trois hommes en justice.
Les militaires ont été déférés lundi 2 avril au parquet de Paris. Ils ont confié, amers : « Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime ». L’enquête a été confiée à la Brigade des réseaux ferrés.
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