Sports extrêmes : qu'est-ce qui pousse à en faire?

  • il y a 6 ans
Sports extrêmes : qu'est-ce qui pousse à en faire? Bertrand Piccard (pilote de l'avion solaire Solar Impulse), au sujet de son premier saut à l'élastique. La prise de risque déclenche trois phases dans le système nerveux La première est dominée par le stress et la peur, lorsqu'ils grimpent en haut de la falaise et s'approchent du vide. Face au danger, leur système limbique (le cerveau émotionnel) s'emballe. Leurs glandes surrénales déversent dans le sang une vague d'adrénaline, Deuxième phase : une phase de calme et de sérénité où ils avouent se sentir invincibles, juste avant le grand saut. C'est la sérotonine, un neurotransmetteur "antistress" qui est aux commandes. Et puis survient ce qu'ils sont venus chercher : le plaisir du saut, quand une vague d'un autre neuromédiateur, la dopamine, active leurs circuits cérébraux de la récompense. Pour la plupart des sportifs de l'extrême, le risque n'est pas un but en soi, mais seulement le moyen d'atteindre cet état de jouissance et d'euphorie que seuls de tels exploits peuvent leur procurer. Probablement ce besoin s'est-il forgé chez nos ancêtres du Paléolithique, à une époque où l'aptitude à prendre des risques pour chasser le mammouth avec des pierres permettait de se nourrir, et donc de survivre. Pour lire cet article dans son intégralité, rendez-vous sur science-et-vie.com

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