• il y a 6 ans
Comment les relations entre les deux superpuissances n’ont cessé de se détériorer pour s'enflammer, fin 2013, à propos de l'Ukraine et du soutien affiché de la secrétaire d'État Hillary Clinton au mouvement de Maïdan. Cette seconde partie décrit en détail l’escalade de l’ingérence russe, qui pour les services secrets américains ne fait aucun doute quand, par exemple, le peu diplomatique “F… the EU” (“que l’UE aille se faire f…”) proféré par Victoria Nuland, une pointure du département d’État, lors d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur américain, est intercepté et transmis à la presse. Lors de l'invasion de la Crimée, quelques semaines plus tard, Vladimir Poutine teste habilement le camp occidental, parvenant grâce à cette offensive “hybride”, faite de désinformation et d’agression militaire, à imposer le fait accompli. Les agences de renseignement américaines estiment que le coup suivant s’est joué avant l’élection, notamment grâce aux cyberattaques qui ont permis de s’emparer de milliers d’e-mails internes du Democratic National Council (DNC), la plus haute instance du Parti démocrate, rendus publics par Wikileaks. Les interlocuteurs de Michael Kirk ne révèlent pas comment ils ont acquis la certitude que Poutine en était responsable, mais donnent une explication plausible de son motif : prouver que les valeurs démocratiques dont les États-Unis se veulent les champions relèvent du leurre.

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