Teaser ROMÉO ET JULIETTE, LA SYLPHIDE

  • il y a 7 ans
Dates
23 déc. 2017 à 20:00
24 déc. 2017 à 15:00
27 déc. 2017 à 20:00
28 déc. 2017 à 20:00
29 déc. 2017 à 20:00
30 déc. 2017 à 20:00
31 déc. 2017 à 18:00

Durée
2h env.

Tarifs
de 10€ à 41€
étudiants 5€ (sauf 31/12)

RÉSERVATION
http://www.forumsirius.fr/orion/_spectacle.phtml?inst=20008&lg=FR&kld=1&tCache=1513589583808&idv=8cf486&spec=476

ROMÉO ET JULIETTE
Chorégraphie Serge Lifar remontée par Éric Vu-An
sous la supervision de Monsieur Attilio Labis, Président de la Fondation Serge Lifar

Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski
Lumières Patrick Méeüs

Roméo et Juliette nous offre un de ces modèles d'héroïsme absolu tel que Serge Lifar les affectionnait tant : deux amants qui, d'une rencontre d'un soir, enfreignent les règles du clan et devancent la mort pour s'y rejoindre... Un cadre idéal pour Lifar chez qui l'action doit toujours être centrée sur les personnages principaux. Le chorégraphe impose à l’époque l’obscurité dans la salle pendant les représentations pour magnifier les solistes et réduit les ensembles à leur rôle d’accompagnement. Avec Roméo et Juliette, c'est tout le « Geste Lifar » qui transparaît, ses efforts pour rendre la danse plus expressive, plus dynamique. Tandis que les deux amants interprètent leur superbe pas de deux, les mots de Lifar résonnent et disent tout son amour pour le corps en mouvement : « Le corps du danseur est un orchestre symphonique, avec ses diverses parties qui s'harmonisent, se rejoignent et se croisent pour que naisse la musique plastique : des bras qui chantent, des mains qui parlent, des jambes qui percutent et écrivent. Le danseur est à la fois l'orchestre, le chef et l'instrumentiste ».



LA SYLPHIDE
Chorégraphie d’après Auguste Bournonville version Dinna Bjørn
Musique Herman Severin Løvenskiold
Décors et Costumes Opéra National du Rhin
Lumières Patrick Méeüs

Il est difficile de mesurer à quel point La Sylphide a marqué l’Histoire de la danse tant les apports de ce ballet sont essentiels. Peut-être même est-il permis de penser que beaucoup de jeunes filles ont poussé pour la première fois la porte d’une école de danse ou d’un conservatoire, dans l’espoir de ressembler un jour à ce fameux personnage de ballet romantique : la ballerine, qui dans son tutu blanc et vaporeux, effleure le sol de ses pointes. Plus qu’une oeuvre, La Sylphide est un archétype. Dans les années 1830, la critique salue unanimement cette nouvelle figure de la danseuse et toute la société succombe au phénomène de La Sylphide qui devient à l’époque l’ultime compliment adressé à une femme. Le personnage est décliné à l’infini : des créations de chapeaux, des robes de mousseline, des nouvelles variétés de fleurs et même un magazine de mode. Les écrivains sont également sous le charme de la créature, Victor Hugo notamment, mais surtout Théophile Gautier qui s’extasie devant cette sylphide qui « nous montre des ronds de jambe et des ports de bras qui valent de longs poèmes ».



AVEC L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE NICE
DIRIGÉ PAR DAVID GARFORTH

http://www.opera-nice.org/fr/evenement/247/romeo-et-juliette-la-sylphide