• il y a 7 ans
En Arabie Saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane tente d’introduire des réformes économiques et sociales inédites dans le royaume ultraconservateur. Une purge anticorruption sans précédent a été récemment menée dans le royaume. Elle visait aussi bien des princes, que des ministres ou des hommes d’affaires.

“Je crois que cela va augmenter la confiance des investisseurs en Arabie Saoudite parce que cela montre que nous avons adopté une politique de tolérance zéro en matière de corruption, comme nous avons adopté une politique de tolérance zéro sur le terrorisme, l’extrêmisme et le financement du terrorisme. Le Royaume d’Arabie Saoudite, gardien des deux plus grands lieux saints de l’Islam a annoncé il y a plus de deux ans et demis qu’il allait lutter contre la corruption et il la fait avec fermeté. Et son altesse royale le prince héritier a été très clair sur le fait qu’aucun prince, aucun ministre et aucun officiel haut placé ne peut être exempt d’accusations de corruption”, explique Adel Al-Jubei, chef de la diplomatie saoudienne.

Sa campagne anticorruption intervient après d’autres mesures fortes, notamment un décret autorisant les femmes à conduire à partir de juin 2018 et restreignant les pouvoirs de la police religieuse.

“Cela signifie que le pays avance sur le bon chemin. Que le pays commence à s’ouvrir, que le pays met en oeuvre sa transformation nationale pour rendre le gouvernement plus efficace, plus transparent, plus responsable. Cela veut dire que nous devons rendre plus autonome nos jeunes et les femmes. Nous avons adopté et pronons un Islam modéré afin que les gens puissent mener des vies normales dans notre pays. Qu’ils puissent réaliser leurs espoirs, leurs rêves et leurs ambitions, et rendre notre pays plus grand qu’il ne l’est déjà”, ajoute le ministre.

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