• il y a 7 ans
« Je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. Et je vous demande d'avoir, chaque jour, la même détermination.  » La petite phrase d'Emmanuel Macron prononcée dans un discours très solennel à l'école française d'Athènes, début septembre, n'est pas passée inaperçue. Après sa sortie sur une France «  pas réformable  » fin août, depuis Bucarest, les propos du président ont aussitôt été in­ter­prétés comme une volonté de stigmatiser ses concitoyens. Les Français ne travailleraient pas assez. L'Élysée a beau faire savoir, après coup, que les «  fainéants  » visés par le chef de l'état sont «  ceux qui étaient au pouvoir depuis quinze ans et qui n'ont rien fait  », le tollé est immédiat. «  Et maintenant, toujours de l'étranger, les Français sont des fainéants  ! Quel mépris, quelle ignorance  !  » tweete rageusement Martine Aubry, la maire de Lille, longtemps sur­nom­mée la «  dame des 35 heures  ». De son côté, le leader de La France insou­mise, Jean-Luc Mélenchon, transforme les mots de Macron en appel à manifester contre les ordonnances réformant le Code du travail : « Abrutis, cyniques, fainéants, tous dans la rue les 12 et 23 septembre  !  » https://is.gd/sCY0zT

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