Bordeaux, port négrier
- il y a 16 ans
Mémoires noires, Bordeaux port négrier
Thalassa : le magazine de la mer
FR3 - 05/05/2006
Les Bordelais ne parlent pas de leur passé. Ils n'aiment pas qu'on associe leur port à l'histoire de la traite négrière. Pourtant comme NANTES, LE HAVRE ET LA ROCHELLE, BORDEAUX a pratiqué la traite transatlantique.
Pendant près de deux siècles, elle a envoyé des navires en AFRIQUE pour échanger des esclaves contre des armes et de la pacotille puis les revendre dans '"le nouveau monde ". Aujourd'hui encore, le port n'assume pas cette histoire, c'est ce que dénonce ERIC SAUGERA, le seul historien à avoir véritablement travaillé sur le sujet.
Nous suivons Eric SAUGERA, qui fut le premier à parler du passé négrier de BORDEAUX dans un ouvrage intitulé "BORDEAUX, port négrier", dans une visite de la ville où les traces de ce trafic humain ne sont guère visibles au voyageur de passage. Il donne des détails sur ce commerce, comment armateurs, capitaines, marins, assureurs, petits commerçants se sont enrichis et ont fait prospérer la ville. Il explique pourquoi ce passé a longtemps été tenu secret. Il milite pour que le silence soit levé.
Interview du maire de Bordeaux, Hugues MARTIN, qui est favorable à ce projet, mais refuse de s'excuser.
Thalassa : le magazine de la mer
FR3 - 05/05/2006
Les Bordelais ne parlent pas de leur passé. Ils n'aiment pas qu'on associe leur port à l'histoire de la traite négrière. Pourtant comme NANTES, LE HAVRE ET LA ROCHELLE, BORDEAUX a pratiqué la traite transatlantique.
Pendant près de deux siècles, elle a envoyé des navires en AFRIQUE pour échanger des esclaves contre des armes et de la pacotille puis les revendre dans '"le nouveau monde ". Aujourd'hui encore, le port n'assume pas cette histoire, c'est ce que dénonce ERIC SAUGERA, le seul historien à avoir véritablement travaillé sur le sujet.
Nous suivons Eric SAUGERA, qui fut le premier à parler du passé négrier de BORDEAUX dans un ouvrage intitulé "BORDEAUX, port négrier", dans une visite de la ville où les traces de ce trafic humain ne sont guère visibles au voyageur de passage. Il donne des détails sur ce commerce, comment armateurs, capitaines, marins, assureurs, petits commerçants se sont enrichis et ont fait prospérer la ville. Il explique pourquoi ce passé a longtemps été tenu secret. Il milite pour que le silence soit levé.
Interview du maire de Bordeaux, Hugues MARTIN, qui est favorable à ce projet, mais refuse de s'excuser.