Olivier BUCHET - Interview #2
- il y a 16 ans
Seconde partie de l'interview d'Olivier BUCHET enregistrée à l'occasion des 10 ans de l'association T.C.A.P.
LA MEMOIRE EN MOUVEMENT
En automne, la nature se dévêt, les feuilles qui tombent s’accumulent, les derniers rayons de soleil illuminent les couleurs et matières en mutation. C’est à partir de ce constat que j’ai élaboré ma démarche. Le travail que je propose est avant tout une recherche sur la trois dimension en photographie traditionnelle.
Par différents processus de dégradation d’images diapositives, j’accumule des strates qui marquent le temps de réalisation de mes images. Pendant ce temps, l’image se transforme créant de nouvelles matières, de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Je ponctue cette lente mutation par des accidents de parcours afin de créer des mondes imaginaires et diriger la métamorphose.
Voyage dans les textures et les couleurs, le réel s’efface lentement pour ne laisser que des traces. En plus de cette recherche sur le volume c’est également une recherche esthétique, j’affirme un style particulier sans prétention, on peut dire que c’est beau sans se poser plus de questions. On peut apprécier l’ensemble de l’image et naviguer à l’intérieur pour s’émerveiller de la multitude de détails qu’elle recèle.
Comme support pour ces recherches, je m’appuie sur les sujets de la ville, du paysage, du portrait et de l’abstrait.
LA MEMOIRE EN MOUVEMENT
En automne, la nature se dévêt, les feuilles qui tombent s’accumulent, les derniers rayons de soleil illuminent les couleurs et matières en mutation. C’est à partir de ce constat que j’ai élaboré ma démarche. Le travail que je propose est avant tout une recherche sur la trois dimension en photographie traditionnelle.
Par différents processus de dégradation d’images diapositives, j’accumule des strates qui marquent le temps de réalisation de mes images. Pendant ce temps, l’image se transforme créant de nouvelles matières, de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Je ponctue cette lente mutation par des accidents de parcours afin de créer des mondes imaginaires et diriger la métamorphose.
Voyage dans les textures et les couleurs, le réel s’efface lentement pour ne laisser que des traces. En plus de cette recherche sur le volume c’est également une recherche esthétique, j’affirme un style particulier sans prétention, on peut dire que c’est beau sans se poser plus de questions. On peut apprécier l’ensemble de l’image et naviguer à l’intérieur pour s’émerveiller de la multitude de détails qu’elle recèle.
Comme support pour ces recherches, je m’appuie sur les sujets de la ville, du paysage, du portrait et de l’abstrait.