Au Portugal, le street art a la cote chez les 65 - 90 ans

Les murs de Lisbonne et d’autres villes du Portugal reprennent vie grâce à des mamies qui se lancent dans le street art. Le magazine Paris Match consacre un article à ces femmes qui ont entre 65 et 90 ans et, qui munies de bombes de peinture, ont rejoint le collectif portugais Lata 65. Des ateliers de deux à cinq jours d’initiation au street-art sont organisés et avec une moyenne d’âge de 74 ans, ce « gang » de mamies, comme le nomme Paris Match, découvre les bases, les techniques et tendances du graffiti pour les mettre en pratique dans la rue. Les œuvres de ces retraités reflètent leur vécu : « les tags les plus courants sont leurs surnoms, animaux de compagnie et petits-enfants, année de naissance, la rue où ils vivent … Beaucoup de veuves utilisent le nom des tags de leur défunt mari », explique à El Mundo l’architecte portugaise Lara Seixo Rodrigues qui est à l’initiative du projet. Le principe est de rompre avec la solitude. Un projet qui pourrait peut-être séduire la capitale parisienne qui regorge de street art, au point que certains bars et restaurants en ont fait un objet de décoration.