• il y a 7 ans
5. Questions

De nombreuses questions ont émergé de la réponse à l’épidémie d’Ebola qui a touché l’Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016. Elle a donné lieu, au sein de Médecins Sans Frontières et au-delà, à des discussions et controverses. A l’occasion de la parution du livre « La politique de la peur: MSF et l’épidémie d’Ebola », coordonné par Michiel Hofman et Au Sokhieng de la section belge de MSF, le CRASH (Centre de Réflexion sur l'Action et les Savoirs Humanitaires, Médecins Sans Frontières) a organisé une conférence/débat le mardi 2 mai à 18h30 au siège de MSF.

Dans cet ouvrage collectif, les auteurs reviennent sur la réponse à l’épidémie d’Ebola, sur les choix de MSF, dont certains ont mis à rude épreuve ses valeurs éthiques. Ils examinent également les limites de l’organisation en termes de capacité médicale et logistique. D’après eux, la réponse globale à l’épidémie a été davantage basée sur la peur que sur les priorités médicales, privilégiant par exemple les impératifs de sécurité et le confinement des patients. Le livre s’appuie sur les archives de MSF et analyse la réponse de l’organisation à travers le prisme de diverses disciplines, dont l’anthropologie et la médecine.

Cette conférence a été l’occasion de revenir sur les conclusions du livre quant à la réponse globale à l’épidémie d’Ebola, et plus particulièrement à celle de MSF, au rôle que la peur a joué dans les décisions médicales et d’aborder les enseignements qu’il est possible d’en tirer.

Elle était animée par Michèle Diaz, journaliste à Rfi et spécialiste des questions santé.

Invités :
Bertrand Draguez, président de MSF – Belgique, ancien directeur médical de MSF – OCB
Thierry Allafort, directeur général de MSF – France, ancien directeur général d’Alima
Olivier Bouchaud, chef de service, Maladies Infectieuses et Tropicales, hôpital Avicenne

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