Misere ordinaire + epilogue

  • il y a 16 ans
1er mai 2008 | Fête du travail. Il y avait du soleil. De la musique. Il y avait quelque chose dans l’air. Quelque chose de douloureux. Comme un danger qui rôdait. Et j’ai laissé tourner ma caméra. Je voyais les choses se nouer sous mes yeux. Quelque chose de la misère, du désespoir. Il y avait la violence pour exutoire. Elle est venue. Brutale. Le garçon tombera trois fois. Trois fois sa tête heurtera durement le macadam.
Plus loin, une voiture renversera un scooter.
A chaque fois le garçon se relèvera.
J’ai mal au coeur…
Mais aussitôt je vois ces jambes de femme.
"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie."

Soudain, je vais mieux.

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