Vincent Bierrewaerts "le portefeuille"

  • il y a 16 ans
Rencontrer Vincent Bierrewaerts n'est pas une mince affaire. Vous téléphonez. " Oui ? " Lorsque le rendez-vous est fixé, vous trouvez avec votre camerawoman devant une porte qui n'a pas moins de quatre serrures ! Derrière celle-ci un homme à la voix grave vous dit d'entrer dans un capharnaüm digne de la chambre de Gaston Lagaffe. Au mur, sont épinglés des tas de dessins et de story-boards et sur une table (genre porte reposant sur des tréteaux) des ordinateurs avec palette graphique. L'antre d'un animateur surdoué qu'on distrait, pour vous, de son univers, de la bande passante de ses rêveries cinématographiques.

" Beaucoup de films m'ont marqué, nous confie-t-il d'une voix grave. Je suis de la génération de la télévision, une génération qui a été bombardée d'images, de films, de fictions. J'ai du voir sept fois La Grande Vadrouille avant mes dix ans mais j'aimais déjà également les films muets, Chaplin, Laurel et Hardy, Buster Keaton. Ce sont des films que je regardais déjà enfant mais j'avais également une passion pour tout le cinéma d'animation. La télévision diffusait une grande variété d'œuvres d'animation, ne fut-ce que pour les longs métrages ou les séries télé. Je ne parle pas uniquement de productions américaines ou japonaises mais également de films tchèques, russes, français, belges, anglais, ce qui m'a permis de connaître une large panoplie de films. C'est le mélange de tous ces films qui a formé ma mémoire cinématographique ".
http://www.cinergie.be/entrevue.php?action=display&id=23

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